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"Cold in july" : une série B sanglante façon eighties

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Vous l’aurez remarqué : l’hiver est arrivé telle une feuille d’imposition dans la boîte aux lettres. Redouté, cinglant et glacial. Fini les tongs et les pina colada sur la plage, l’ambiance est aux moufles, écharpes et bouillotes. L’occasion d’aller se réchauffer dans les salles de cinéma, pleines de pop-corn, de sodas aux prix indécents et d’éternels smartphones qui s’allument inexorablement au grand dam des cinéphiles que nous sommes.

Cette semaine, nous vous conseillons le film « Cold in july » de Jim Mickle. Dans le pur jus des premières réalisations des Frères Coen, ce long métrage tiré du roman de Joe R.Lansdale : « Juillet de sang » porte un regard glacial sur la « middle-class » américaine.

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L’histoire est celle de Richard Dane, interprété par Michael C.Hall, qui abat un cambrioleur rentré chez lui une nuit par effraction. Considéré comme le héros local au pays de la gâchette facile, Richard vit mal cette notoriété subite et culpabilise, jusqu’à se rendre aux funérailles de sa victime.

La suite sera une montée crescendo vers l’ultra violence, le cynisme et la vengeance, au travers du prisme de Jim Mickle, habitué jusqu’alors aux films d’horreur par qui le scandale arrive, on pense notamment à son « We are what we are » sorti en 2013.

Clin d’œil aux séries B des années 80, et aux longs métrages de flingueurs façon Clint Eastwood ou Charles Bronson, « Cold in July » se déroule en 1989 et reprend les codes des eighties qui habillent le film d’un ensemble vintage qu’on retrouvait dans ces années-là.

Un film à budget réduit mais efficace, plutôt réussi et qui affiche au casting Michael C.Hall, Sam Shepard, Don Johnson et Vinesa Shaw. Actuellement dans les salles.

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