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Once Upon a Time in Hollywood : un film vintage et jouissif

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Once Upon a Time in Hollywood est sorti dans les salles hier 14 août. C’est d’ores et déjà le meilleur démarrage pour un film de Quentin Tarantino, qui signe là son 9ème opus, avant dernier de son œuvre globale à en croire le réalisateur, qui a toujours déclaré stopper sa carrière de cinéaste à son dixième long métrage. Nous avons vu le film, délicieux mélange de nostalgie, d’humour et de violence mais pas trop.

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Once Upon a Time in Hollywood est enfin arrivé dans les salles de cinéma. Le tant attendu 9ème film de Quentin Tarantino avait déjà créé l’événement au dernier Festival de Cannes, avec sa projection en avant-première au mois de mai dernier et, même s’il n’avait reçu aucun prix, le long-métrage avait été largement ovationné par un parterre de professionnels du 7ème art.

Le meilleur démarrage pour Tarantino

Paris enregistrait un excellent démarrage hier lors des premières séances, avec 5 332 spectateurs qui sont venus voir le film dans 37 salles. C’est mieux que le record de Tarantino dans la capitale, détenu par Django Unchained et ses 4 978 tickets d’entrée le premier jour d’exploitation à Paris, le 16 janvier 2013. Pour sa première journée d’exploitation sur la France entière, Once Upon a Time in Hollywood a enregistré le 14 août un total de 192 373 entrées sur 683 salles qui diffusent le film. Django Unchained avait réalisé 139 966 entrées sur 610 salles et Inglorious Basterds 165 414 alors qu’il était distribué sur 700 salles.

Pour rappel et en seulement 9 films, Quentin Tarantino a rapporté 1,6 milliard de dollars de recettes, pour un budget cumulé de ses films s’élevant à 353 millions de $. Un réalisateur « bankable » comme on dit à Hollywood.

Une pépite de références vintage

Nous sommes allés voir le film et, comme à chaque premier visionnage d’un Tarantino, nous avons été pris par l’envie de le revoir une seconde fois. D’une part parce que malgré les 2H41 du film et de longues scènes un peu lentes de la grande première partie du long métrage, on ne voit pas le temps passer, mais également parce que ce petit bijou recèle de références vintage et toutes aussi géniales les unes que les autres ; visuelles, musicales, cinématographiques, vestimentaires et automobiles.

Un joli cadeau : Bruce Lee et Steve McQueen réunis

Fait de plusieurs films dans le film parce que le personnage interprété par Leonardo DiCaprio est acteur, Once Upon a Time in Hollywood fait renaître à l’écran des légendes telles que Bruce Lee et Steve McQueen et ça, c’est LE cadeau vintage de Monsieur Tarantino.

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L’acteur Mike Moh interprète Bruce Lee. Crédit photo : Sony Pictures©

Synopsis

Janvier 1969 : Rick Dalton et Cliff Booth travaillent ensemble. Le premier est un acteur de séries américaines bientôt estampillé « has been », interprétant uniquement des rôles de méchants, le second est sa doublure pour les cascades, mais également son chauffeur, son ami et son homme à tout faire. Sur fond d’un Hollywood des sixties et de la vie du couple Sharon Tate / Roman Polanski, la vie de Rick Dalton se déroule dans l’espoir d’un vrai rôle de cinéma, loin des Westerns spaghettis qu’un producteur (interprété par Al Pacino) lui propose.

Vintage à 100%

Once Upon a Time in Hollywood donne le ton à la première seconde du film, en s’ouvrant sur une affichette « Reward », référence directe à la célèbre série « Au nom de la loi » avec Steve McQueen et diffusée entre 1958 et 1961 aux États-Unis. Les 161 autres minutes du film sont à la même sauce, avec des références aux séries TV des années 60/70, à leur mode, leurs voitures, leur musique, leur design et tout ce qui représentait cette grande époque dite « hippie » de la révolution sexuelle et du Flower power.

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Brad Pitt interprète Cliff Booth, un cascadeur 100% décontracté. Crédit photo : Sony Pictures©

Une reconstitution parfaite

On a beau creuser chaque coin d’image du dernier Tarantino, la reconstitution de l’année 1969 est parfaite et sans aucun anachronisme. Des Boeing de la Pan-Am aux Ray Ban portées par Brad Pitt, des Volkswagen (Combi et autres Coccinelle) aux Jaguar Type-E et autres Porsche 911, des pantalons pattes d’eph aux cols roulés jaune moutarde, tout nous rappelle à 1969. C’est un plaisir pour l’œil du fan de vintage et passionné des années 60, qui se retrouve plongé presque 3 heures durant 50 ans en arrière.

Un découpage inhabituel

En dehors de l’époque et comme à son habitude, Quentin Tarantino a soigné la bande son et les dialogues des protagonistes. Mais dans ce neuvième film, pas de découpage habituel en galeries, flash-back ou flash-forward comme il en existe dans Pulp Fiction. Avec Once Upon a Time in Hollywood, le déroulé est traditionnel avec un début, un milieu et une fin. Schéma classique où, à l’instar d’Inglorious Basterds, Tarantino prend des aises avec le côté historique des choses. Mais c’est pour notre plus grand plaisir.

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Leonardo DiCaprio interprète l’acteur Rick Dalton. Crédit photo : Sony Pictures©

Bruce Lee en karatéka vantard et suffisant

Le réalisateur de Reservoir Dogs a le don de créer la tension là où on ne l’attend pas. C’est le cas pour la scène du ranch, une des meilleurs à notre goût. Mais Tarantino ajoute également une pincée d’humour dans ce 9ème film, avec un Bruce Lee « vantard » qui n’hésite pas à déclarer que s’il avait combattu Cassius Clay, il l’aurait battu (scène qui a créé une polémique avec les descendants de l’acteur karatéka mais que le réalisateur a fermement défendue devant la presse ndlr). La scène du combat avec Bruce Lee fait également partie, pour nous, des meilleurs moments du film.

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Margot Robbie joue le rôle de Sharon Tate. Crédit photo : Sony Pictures©

Pitt et DiCaprio excellents

Pour la première fois réunis au cinéma, les deux beaux gosses quadra pour Leonardo DiCaprio et quinqua pour Brad Pitt remplissent avec brio l’écran de ce dernier Tarantino. L’ex-Loup de Wall Street excelle dans son rôle de star hollywoodienne has been émotive et un brin alcoolo, alors que Brad Pitt est incroyable de décontraction, de charisme et de « faut pas qu’on m’emmerde-attitude ». Les deux opposés constituent une sauce qui prend à la perfection, dans ce nouveau Tarantino qui, soulignons-le, est bien en deçà du niveau de violence des autres opus du réalisateur.

Diffusé sur NETFLIX ?

À noter qu’on retrouve dans le film les bonnes vieilles « gueules » de cinéma chères à Tarantino ; Michael Madsen et Kurt Russel (sans oublier Tim Roth malheureusement coupé au montage) et qu’une version en plusieurs épisodes pourrait bien être diffusée d’ici quelques temps sur la plateforme NETFLIX, faite de coupes du tournage. Affaire à suivre donc.

Et pour toutes celles et ceux qui sont allés au bout de cet article, sachez qu’une surprise vous attend à la fin du film. Une conclusion qui plaira à tous les fans de Tarantino, pour sûr.

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Mode fin des années 60 : un régal vintage. Crédit photo : Sony Pictures©


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Brad Pitt, Leonardo DiCaprio et Al Pacino. Crédit photo : Sony Pictures©

Bilan

Un film jouissif et vintage malgré quelques longueurs, avec moins d’hémoglobine qu’à l’accoutumée et recelant quelques scènes succulentes, comme celle du changement de pneu, mais on n’en dira pas plus.

Once Upon A Time In Hollywood – réalisateur : Quentin Tarantino – casting : Leonardo DiCaprio (Rick Dalton), Brad Pitt (Cliff Booth), Margot Robbie (Sharon Tate), Emile Hirsch (Jay Sebring), Margaret Qualley (Cat), Timothy Olyphant (James Stacy), Julia Butters (Trudie), Austin Butler (Tex), Luke Perry (Wayne Maunder), Al Pacino (Marvin Schwarz), Kurt Russel (Randy), Michael Madsen (rôle de shérif dans une série), Damian Lewis (Steve McQueen), Rafal Zawierucha (Roman Polanski), Mike Moh (Bruce Lee) – durée : 2H41MN – genre : comédie dramatique – production : Columbia Pictures et Heyday Films – distributeur : Sony Pictures releasing France – interdit aux moins de 12 ans

GALERIE D’IMAGES – copyright SONY PICTURES©
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