Art
La photo : c'était mieux avant ?
Depuis l’arrivée du numérique et la disparition de l’argentique, le comportement des français envers leurs images a évolué. Stars des repas familiaux en leur temps, les albums photos ont disparu, au profit des disques durs externes, cartes mémoires et clefs USB. La photo, c’était mieux avant ?
De l’eau a coulé sous les ponts depuis la première photographie prise par Joseph Nicéphore Niépce, dans sa propriété de Saint-Loup-de-Varennes, en 1826. Des plaques d’étain pour support, puis de verre, avant d’être remplacées par le film souple qu’un certain George Eastman (le fondateur de la société Kodak ndlr) inventa, en 1884, le support de l’image se réduit aujourd’hui à un minuscule capteur électronique.
En 1885, George Eastman commercialise le premier film photographique au monde. Trois ans plus tard, il lance son fameux appareil “Kodak”, qui permet alors d’imprimer jusqu’à 100 photos sur un négatif, le tout pour 25 dollars.
La photographie grand public était née, elle perdurera jusqu’en 1994, qui marque le début de l’ère numérique. Fini le rouleau qu’on coinçait au dos de notre réflex argentique, voici venu le temps des cartes mémoires et des capteurs.
Le 20è siècle fût donc celui de la vraie photographie, celle qui était imprimée sur un support papier. Aujourd’hui, pour qu’un cliché devienne photographie, il faut qu’il soit imprimé. Plusieurs solutions s’offrent alors à vous ; l’imprimante domestique dans laquelle on charge du papier qualité photo, les hypermarchés qui proposent des tirages papiers à partir de CD, clefs USB ou cartes mémoire, les photographes (de plus en plus rares) ou encore les sites internet.
Monsieur vintage, qui aime voir le papier des photos jaunir au long des années, imprime de plus en plus ses clichés numériques. D’une part parce que cela évite d’oublier certaines images et d’autre part, parce que nous avons la chance de participer à des événements vintage, qui nous en mettent très souvent plein les yeux, notamment les rassemblements de voitures anciennes.
Adeptes du Pentax K1000 comme du récent KS2 que nous avions testé l’été dernier, ce qui nous intéresse au final, partant de l’argentique ou du numérique, c’est d’avoir un support papier qu’on épinglera sur un tableau de liège, ou qu’on rangera dans un album photo, à l’ancienne.
Au 20è siècle, on regardait ses albums photos en famille, on encadrait les meilleures et/ou celles qui revêtaient une signification importante ; naissance, mariage, communion, vacances ou exploits sportifs.
Sans remettre en question (loin de là..) le côté pratique du numérique et sa grande qualité d’image, nous lui faisons tout de même un reproche : il stocke nos images sur un disque, qui peut malheureusement se dégrader. Fini les albums, le papier jauni et le cliché vintage.
Si vous êtes comme nous, nostalgiques de l’argentique, pensez alors à faire imprimer vos photos sur papier. Certains professionnels le font même à l’ancienne, c’est le cas du site POSTERXXL qui propose un forfait “Photos Rétro”.
Cette formule propose d’imprimer vos images à l’ancienne, avec le style rétro des anciens appareils instantanés. La photo est encadrée de blanc, comme les instantanés des seventies, et vous avez la possibilité d’ajouter un texte en bas de photo.
Différents filtres sont applicables, une boîte cadeau est fournie le tout pour un prix tout à fait abordable : 25 photos pour 8 euros ou 50 photos pour 12 euros. Pour ceux qui souhaitent simplement faire imprimer leurs images sans style “vintage”, il faut compter 2,45 euros pour 25 photos tirés en format 9×13.
Nous avons aimé cette formule, qui permet de retrouver comme autrefois ses images sur support papier. Pour vos plus belles réalisations, vous pourrez également faire agrandir vos images.
Si vous êtes intéressés par un tirage “vintage” de vos clichés numériques, cliquez directement sur ce lien. N’hésitez pas à nous donner vos avis ou impressions (sans jeu de mot bien sûr).
Alors, la photo, c’était mieux avant ? Pas d’un point de vue technique bien sûr, mais “dans l’temps” comme disait nos grands parents, chaque cliché ressortait sur un support papier (hormis le format E6 plus connu sous le nom de diapositives) et ça nous, ça nous manque.
George Eastman disait : “Appuyez sur le bouton, nous faisons le reste” pour son premier appareil Kodak, c’est encore possible aujourd’hui, comme quoi le passé a de l’avenir non ?
Crédit Photo : photo de “UNE” Alexis Pillonc© pour monsieurvintage.com, photos articles Alexis Pillon© et Pascal Quennec©

Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.
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Merci pour cet article captivant sur le vintage, une belle plongée dans l'histoire des objets rétro.