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Ventes de voitures diesel neuves en France : -23% en 5 ans

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Le diesel fait-il vraiment de la résistance comme l’ont annoncé plusieurs études ces derniers mois ? Pour le marché des voitures neuves, ce n’est désormais plus le cas. Selon les chiffres de AAA DATA, l’expert de la donnée augmentée, on observe une baisse de 14 points de parts de marché depuis janvier 2017, avec 5 points de moins cette année, et une chute de -23% en 5 ans.

pompe diesel - Vintage

Un désamour grandissant

Après avoir passé la barre des 50% des immatriculations de voitures neuves en janvier 2017, les voitures à motorisation diesel n’ont de cesse de baisser. Elles représentent aujourd’hui seulement 34% du marché des véhicules neufs en France, soit un volume global de plus de 680 000 véhicules. Dans le détail, l’écart est encore plus spectaculaire puisque les ventes de voitures neuves diesel pour les particuliers atteignent seulement 195 000 véhicules, soit 22% des ventes au total. Sur la même période l’an passé (janvier – novembre) en comparaison, les ventes dépassaient les 230 000 unités.

Pour rappel, les ventes de voitures diesel neuves représentaient 73% en 2012, 57% en 2015, 39% en 2018 et 34% sur l’année 2019. En cinq ans, la part de marché du diesel en France a chuté de 23%.

Les voitures d’occasion maintiennent le cap

Malgré une légère baisse observée dans la vente de voitures d’occasion à motorisation diesel (-2% par rapport à la même période janvier – novembre 2018), le volume global reste plutôt stable sur les 11 premiers mois de l’année 2019, avec 3,2 millions de voitures vendues contre 3,3 millions sur la même période en 2018. À noter que le marché global de l’occasion, à l’inverse, connait une hausse des ventes avec 80 000 véhicules supplémentaires vendus sur cette période en 2019.

Une baisse qui devrait se stabiliser

Il semblerait cependant que les ventes de voitures diesel comment à se stabiliser et qu’après l’énorme « diesel bashing » qu’ont connu les constructeurs, certains automobilistes auraient tendance à revenir vers le diesel. D’abord parce qu’il reste plus intéressant pour les gros rouleurs et ce n’est pas une surprise de voir qu’encore en 2019, les flottes d’entreprises françaises sont composées à 71% de voitures diesel, mais également parce que les constructeurs ont fait de gros efforts de dépollution.

Paradoxalement, la baisse des ventes de voitures diesel participerait à une hausse des émissions de C02, parce que les automobilistes qui délaissent le diesel ne partent pas vers l’électrique, mais sur l’essence. Or, un véhicule essence émet plus de C02, à puissance égale, qu’un véhicule diesel.

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