Royal Enfield lance la Bullet Trial
Après le lancement en avril dernier des Continental GT et Interceptor 650 cm3, le constructeur indien Royal Enfield lance la Bullet Trial. Une machine directement inspirée de son aïeule née en 1932.
2019 : une année riche
L’année 2019 sera décidément une année particulière pour la marque Royal Enfield. Après le lancement des Continental Gt et Interceptor 650 cm3 propulsées par un nouveau bicylindre, le fabricant indien annonce l’arrivée de la Bullet Trial 2019, une machine au look délicieusement rétro.
Après la sortie fin 2017 du Trail Himalayan, Royal Enfield avait injecté 120 millions de dollars pour 2018-2019. Un investissement dont l’objectif était d’augmenter la production à 950 000 motos par an. Cette future Bullet Trial dont la date de commercialisation est prévue en août 2019 au tarif de 5 795 euros sera un des leviers de ce projet ambitieux.
L’âge d’or du trial
La Bullet Trial sera disponible en 500 cm3, avec un design unique et des fonctionnalités qui rappellent l’âge d’or des compétitions de trial des années 40 et 50. Elle sera équipée de pneus à crampons pour une meilleure adhérence, d’un guidon avec barre de renfort, d’un silencieux surélevé pour une meilleure garde au sol, et d’un système ABS à 2 canaux.
Une série d’accessoires a également été spécifiquement conçue avec notamment une protection carter, pour préserver d’avantage le moteur.
Coup d’œil dans le rétro
La Bullet Trial 2019 est un hommage au modèle de 1949 conduit par Johnny Brittain en championnat de trial. Cette nouvelle version réinterprète le look et les sensations des motos du début des années 50, tout en proposant des fonctionnalités modernes, comme deux freins à disque, un ABS à double canal et le système EFI. Elle est propulsée par un moteur UCE 498cc.
La plus durable de toutes
Lors du lancement de la Bullet Trial à Redditch, Mark Wells, Directeur global de la stratégie produit et du design industriel chez Royal Enfield, a déclaré : « Au fil d’une longue histoire qui fait notre fierté, les motos Royal Enfield se sont illustrées par leur résistance et leur durabilité. Et la Bullet est la plus durable de toutes. La Bullet Trials conduite par Johnny Brittain est inoubliable : elle est le symbole des prouesses réalisables par cette machine sur des terrains difficiles, et l’incarnation du pedigree trial de la marque. Les Bullet Trials de 2019 sont inspirées de celles avec lesquelles Johnny Brittain a remporté plus de 50 championnats entre 1948 et 1965. Elles puisent dans notre expertise historique en matière de design et de technique – une expertise qui dès 1949 permettait à Royal Enfield de proposer, sur la Bullet, le tout premier bras oscillant. Je suis certain que cette moto sera appréciée des amateurs de la marque. »
La Bullet Trial sera disponible à la vente chez les revendeurs Royal Enfield dès le mois d’Août 2019 au prix de :
• France : 5 795 euros
• Belgique / Luxembourg : 6 099 euros
• Hollande : 7198 euros
Crédit photo : Royal Enfield©
Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.
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Georges Micallef
10/08/2019 at 16h52
Les “amateurs de la marque” comme vous dites et les autres peut-être auraient apprécié un peu plus de précision quand à l’équipement de ce modèle, entre autres, les garde-boue en inox plus fin que les Bullet standard, les coloris spécifiques, la selle solo et son porte bagage, son feu arrière différent et bien d’autres détails encore.
C’est comme pour tout, on le fait bien ou on le fait pas…
Alexis Pillon
10/08/2019 at 18h14
Pour ce qui est du garde-boue en inox, les coloris, la selle solo, son porte-bagage et des autres détails, les images publiées dans l’article valent bien mieux qu’un long discours Georges. D’autant que le communiqué de presse n’était pas axé sur un comparatif Bullet 500 et Trial et que la machine n’est pas encore au catalogue. Nous rentrerons dans les détails une fois que nous aurons essayé la moto. Bien faire, ça peut aussi consister à donner une première information à des motards éventuellement intéressés par ce type de produit, il me semble en tout cas. Mieux faire, c’est essayer le produit.