Les prénoms vintage font leur grand retour : Geneanet décrypte la tendance

Jules, Louise, Léon… Ces prénoms que l’on croyait oubliés reviennent sur le devant de la scène. Grâce à Geneanet, leader européen de la généalogie, la mode des prénoms d’autrefois se lit comme un roman familial, entre tradition, transmission et modernité retrouvée.
- Une redécouverte des prénoms du passé
- Quand les prénoms de l’Ancien Testament séduisent à nouveau
- Les filles misent sur la douceur et la concision
- Les grands classiques refont surface
- L’essor des prénoms récents et créatifs
- Pourquoi ce retour du vintage ?
- À retenir : les prénoms anciens ont de beaux jours devant eux.
Une redécouverte des prénoms du passé
Gabriel, Louise, Arthur, Emma… Autant de prénoms qui figurent aujourd’hui parmi les plus donnés aux nouveau-nés, alors qu’ils étaient tombés en désuétude. À travers une vaste base de données généalogiques couvrant plus de quatre siècles, Geneanet retrace l’évolution des prénoms depuis 1600 jusqu’à aujourd’hui, révélant des courbes de popularité aussi fascinantes qu’émouvantes.
Quand les prénoms de l’Ancien Testament séduisent à nouveau
Du côté des garçons, les prénoms bibliques font un retour en force. Autrefois réservés aux familles protestantes et juives, des prénoms comme Gabriel (n°1), Raphaël, Adam, Noah, Isaac ou Aaron séduisent aujourd’hui un large public. Leur ancrage ancien, leur musicalité et leur forte symbolique spirituelle leur confèrent un charme universel, en phase avec une époque en quête de repères et de racines.
Les filles misent sur la douceur et la concision
Chez les filles, la dynamique est différente : la mode penche vers des prénoms courts, ronds et doux, comme Lina, Lou, Léna et Eva. Ces prénoms séduisent par leur simplicité et leur modernité, tout en puisant parfois dans un passé méconnu. Eva et Léna, par exemple, ont une origine ancienne mais n’avaient jamais atteint une telle popularité. Lou et Lina, plus récents, se sont démocratisés au XIXe siècle et incarnent aujourd’hui une féminité légère et spontanée.
Les grands classiques refont surface
Mais c’est surtout le retour des prénoms désuets, entendus autrefois dans la bouche de nos grands-parents, qui marque l’époque actuelle.
Chez les garçons :
• Louis (n°4), royal et intemporel
• Arthur (n°5), à la fois médiéval et moderne
• Jules (n°7), le romantique par excellence
• Léon (n°18), au charme rétro
• Paul (n°19), simple et élégant
Ces prénoms avaient presque disparu après la Seconde Guerre mondiale, éclipsés par les prénoms anglo-saxons ou inventés. Leur renaissance actuelle témoigne d’un attachement nouveau à l’héritage culturel et familial.
À noter que certains étaient si répandus qu’ils ont nourri le langage populaire :
• “Son Jules” pour parler d’un amoureux
• “Se faire appeler Arthur” pour désigner un recadrage
• “Se faire appeler Léon” pour recevoir une correction
Chez les filles :
• Louise (n°1), indétrônable
• Emma (n°3), romantique et international
• Alice, Rose, Anna, Agathe : des prénoms tirés des romans du XIXe siècle
• Léa, plus moderne mais déjà bien ancrée
Ces prénoms évoquent des héroïnes de roman, des femmes de caractère, des figures familières de notre mémoire collective. Louise, en particulier, traverse les époques sans jamais perdre de sa superbe.

Gabriel, Léo et Raphaël pour les garçons. Louise, Jade et Emma pour les filles. C’est le Top 3 des 20 prénoms les plus populaires depuis 2020. Source : Geneanet©
L’essor des prénoms récents et créatifs
Cette nostalgie cohabite avec une créativité toujours plus vive. De nombreux parents innovent en choisissant des prénoms récents, parfois même inédits avant les années 2000. C’est le cas de :
• Gabin, Sacha, Maël chez les garçons
• Jade, Ambre, Romy, Mia, Inaya, Alba, Eden chez les filles
Ces prénoms reflètent l’influence de la pop culture, des séries, du cinéma, ou d’un besoin d’originalité. Ils marquent aussi un tournant : on s’autorise désormais à sortir des sentiers battus, entre classicisme et invention.
Pourquoi ce retour du vintage ?
Le retour des prénoms anciens s’explique par plusieurs facteurs :
• La redécouverte des arbres généalogiques, encouragée par des plateformes comme Geneanet
• Un besoin d’ancrage dans une époque incertaine
• Le goût du rétro, présent dans la mode, le design, la musique… et les prénoms
• L’envie de transmettre, de rendre hommage à un aïeul ou à une figure familiale
Ce phénomène est aussi générationnel : les jeunes parents d’aujourd’hui, nés dans les années 80-90, cherchent à éviter les prénoms de leur propre génération, souvent trop marqués ou “datés”, et se tournent vers ceux de leurs arrière-grands-parents.
À retenir : les prénoms anciens ont de beaux jours devant eux.
Grâce aux données de Geneanet, chacun peut explorer l’histoire de son prénom ou en découvrir de nouveaux, avec cartes, courbes et origines détaillées. Un outil précieux pour choisir un prénom chargé de sens, en phase avec l’air du temps. Pour en savoir plus : www.geneanet.org
Crédit photo : image générée par Intelligence Artificielle source Pixabay
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Merci pour le coup de projecteur sur notre nouvel ouvrage. Sylvie et Franck.
Bonjour Pierre. Merci pour ces précisions et nous aussi, nous irons en septembre 2026 depuis notre Bretagne ! Kenavo ar…
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