Connect with us

Cinéma

L’acteur Niels Arestrup est mort à l’âge de 75 ans

Publié

le


Dernière mise à jour : 2 décembre 2024

niels arestrup cesar 2014 copyright georges biard

Le très charismatique acteur français Niels Arestrup est mort ce dimanche 1er décembre 2024 à son domicile de Ville-d’Avray, dans les Hauts-de-Seine. C’est ce qu’a annoncé son épouse Isabelle à France Télévisions.

C’était une des dernières vraies gueules du cinéma français. Charismatique, imposant et malheureusement trop rare, Niels Arestrup s’est éteint “au terme d’un long et courageux combat contre la maladie” a précisé sa femme. Récompensé par trois Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour “De battre mon cœur s’est arrêté” en 2006, le célèbre “Un prophète” de 2010 et “Quai d’Orsay” en 2014, Niels Arestrup est né le 8 février 1949 à Montreuil-sous-Bois, il était le fils unique d’un père danois ; Knud Arestrup et d’une mère bretonne originaire de Lorient ; Yvonne Turme.

Niels et ses parents sont installés au Havre lorsque son père est muté en région parisienne, à Corbeil Essonnes. Alors âgé de 10 ans, Niels Arestrup connaît la vie en cité HLM à Évry, où il passe une enfance plutôt solitaire et renfermée. Peu intéressé par les études, il rate son baccalauréat en 1968 et décide de travailler.

Il fait plusieurs petits boulots avant de suivre les cours de la comédienne Tania Balachova. Mais c’est la chanteuse soviétique Raïssa Vassilieva qui le présentera au réalisateur Samy Pavel. Ce dernier lui donnera son premier rôle dans le film “Miss O’Gynie et les hommes fleurs” sorti en 1974.

Par la suite, il épousera la carrière qu’on lui connait, avec une cinquantaine de films au cinéma et une trentaine à la télévision. Également homme de théâtre, Niels Arestrup est monté sur les planches dans une quarantaine de pièces. Il a réalisé deux longs-métrages.

Une carrière au théâtre qui a été récompensé par un Globe de Cristal du meilleur comédien pour la pièce « Acting » en 2017 et d’un Molière pour « Rouge » en 2020.

Mais sur les plateaux de cinéma, Niels Arestrup était affublé d’une mauvaise réputation, celle d’un partenaire violent. Isabelle Adjani et Miou-Miou s’en souviennent puisqu’elles auraient reçu de fortes gifles lors de certaines prises. Une autre actrice, Myriam Boyer, aurait également subi des violences de la part de l’acteur sur la pièce “Qui a peur de Virginia Woolf”, en 1996.

Crédit photo : Georges Biard©-Niels Arestrup à la cérémonie des César en 2014.
Je souhaite écrire un commentaire !

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Advertisement

Les derniers commentaires :

  1. Je suis le rédacteur en chef de LE JOURNAL FERGUSON et je suis en mesure de vous fournir des éléments…

Tendance