Actu
Essai moto : Royal Enfield Meteor 350, un look flatteur à prix contenu
La Royal Enfield Meteor 350 cm3 arrivera dans les concessions le 17 juin prochain à 18H00. Développant 20 cv et donc disponible pour les permis A2, la « petite » cylindrée indienne a plus le gabarit d’une 500 qu’un 350. Avec une robe flatteuse et une finition en hausse, la Meteor est disponible à partir de 4 099 euros, nous l’avons essayée avant son arrivée.
Gros gabarit et look flatteur
La première impression qu’on a face à cette nouvelle Meteor, c’est son gabarit imposant. Pour une 350 cm3 en tout cas parce que celui de la Meteor fait davantage penser à une 500 cm3, avec ses 190 kg, son réservoir de 15 litres, son pneu arrière de 140 mm, sa fourche de 41 mm, son large disque de 300 mm de diamètre sur la roue avant et sa large selle. Organisée autour d’un nouveau châssis (cadre tubulaire en acier) et d’un nouveau moteur, la Meteor est bien plantée dans le sol et en impose. Son design est réussi, la finition de bonne facture et l’ensemble respire la qualité. Quelques chromes renforcent le côté rétro de la moto, ainsi que ses feux et clignotants. Le feu arrière est inspiré du feu de la Volkswagen Coccinelle, un clin d’œil vintage de plus.
GPS de série
Nouveauté : la Meteor est équipée de série du système Tripper, autrement dit un GPS simplifié qui, une fois relié à votre smartphone via une application dédiée reprenant Google Map vous donnera des informations simples mais utiles sur votre parcours. Le Tripper apparaît sous la forme d’un petit compteur rond situé en bas à droite du compteur principal, il donne l’heure si vous ne le connectez pas à votre smartphone.
130 km/h
Le compteur, qui distille l’essentiel des informations : l’heure, la vitesse (compteur à aiguille en miles et km/h) graduée jusqu’à 160 km/h, le rapport engagé, la jauge à essence, trip journalier et trip total.
Une fois la première enclenchée (ah, ne pas oublier que vous êtes sur une Royal Enfield et que le sélecteur de vitesse est double up/down : on appuie avec la pointe du pied gauche pour la première et pour rétrograder et avec le talon du même pied pour monter les vitesses, une petite habitude à avoir et qu’il faut prendre en compte quand on a des grands pieds afin de les placer du mieux possible, le borborygme du monocylindre se fait entendre. Il cogne mais (malheureusement) pas trop et le son sortant du pot d’échappement est plutôt grave pour une petite cylindrée.
Une moto confortable
La selle est de type monoplace pour le conducteur, à l’ancienne, avec une seconde selle rectangulaire pour le passager. Elle est large et confortable. La position de conduite est reposante avec les bras pliés et le buste droit, l’ensemble participe à un très bon positionnement sur la machine, même pour les plus grands (perso je fais 1m88 et ça passait).
Nouveau cadre et nouveau moteur
Ce nouveau moteur à simple arbre à came à tête de 349 cm3 refroidi par air-huile est agréable. La boîte de vitesses à 5 rapports est très souple et la recherche du neutre se fait très facilement. Chaque rapport a de l’allonge et le couple suffisant autorise de repartir en sous régime sans trop de soucis, avec le mono qui claque malgré tout comme on aime.
L’ergonomie est bonne, la moto maniable et le cadre exceptionnel. Très bien équilibrée, la Meteor trace sa route sans défaut de cap et accroche bien en courbe. On la penche facilement et elle devient joueuse dès que la route est sinueuse.
Sur la Nationale 118, nous avons poussé la moto jusqu’à 120 km/h compteur mais elle peut aller encore plus haut, jusqu’à 130 km/h 140 max. La consommation est raisonnable avec une moyenne de 2,7 litres aux 100 km.
Freinage : peut mieux faire
Le seul vrai bémol que nous ayons par rapport à la Meteor 350 est son freinage. Insuffisant sur l’avant malgré un système Bybre (By Brembo), marque de l’italien Brembo qui équipe les scooters et motos de petite cylindrée et un disque de 300 mm pincé par 2 étriers, il est heureusement puissant sur l’arrière. Quand on le sait, on est tout de suite plus à l’aise, en n’hésitant pas à écraser avant et arrière pour stopper la moto en cas de freinage d’urgence. La Meteor 350 est équipée de l’ABS de série.
La Meteor 350 est déclinée en 3 versions :
Supernova
Il s’agit de notre modèle d’essai, équipé d’une bulle et d’un dosseret passager. Le coloris Brown est très réussi car il renforce le côté vintage de la machine, tout en la faisant briller au soleil avec ses paillettes. Son prix de vente est de 4 390 euros.
Stellar
C’est la même que la Supernova, mais sans la bulle. Elle est également équipée d’un dosseret passager et s’affiche à 4 290 euros.
Fireball
Disponible uniquement en jaune et dénuée de bulle et de dosseret, la Fireball affiche par conséquent un look plus roots et plus minimaliste, c’est celui qu’on préfère. La Fireball est également la moins chère avec un tarif à 4 090 euros.
Toutes les Meteor sont garanties 3 ans + assistance 3 ans, ce qui n’est pas négligeable pour rouler serein. Ce nouvel opus préfigure probablement l’architecture des futurs modèles de la marque à venir, puisque le fabricant nous a annoncé que d’ici à 2028, 28 nouveaux modèles seraient commercialisés. Premier vendeur de Royal Enfield en Europe, la France est donc un marché privilégié par les Indiens, en sachant que l’objectif du groupe est de passer à 20% de parts de marché d’ici 2 ans (10% de PDM aujourd’hui). L’hexagone est donc un marché important pour le fabricant.
Le hic, c’est que les petites cylindrées n’ont pas le vent en poupe dans l’hexagone. Avec une offre aujourd’hui plus que réduite (il y a bien le G310 R de Bmw, mais qui ne joue pas dans la même cour avec ses 34 chevaux), quant aux japonais, aucun modèle n’est proposé, ni chez Kawasaki, ni chez Honda, ni chez Suzuki, idem pour Yamaha. Alors, Royal Enfield va-t-il arriver à imposer cette nouvelle cylindrée chez les irréductibles gaulois ? À voir …
Les +
Le look
Gabarit
Finition
Confort/position de conduite
Prix
Consommation
Les –
Freinage avant perfectible
FICHE TECHNIQUE ROYAL ENFIELD METEOR 350 MODELE 2021
Crédit photo : Royal enfield©
Philippe Pillon
philippe.pillon@monsieurvintage.com
Responsable Rubrique Auto/Moto
Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.
-
Actuil y a 2 semaines
Yamaha TMAX, de la 1ère à la 9ème génération prévue en 2025 : 24 ans de succès !
-
Autoil y a 2 mois
Le salon Époqu’Auto se tiendra à Lyon les 8,9 et 10 novembre 2024
-
Actuil y a 3 mois
Renault présente la Renault 17 électrique
-
Actuil y a 2 mois
Ford annonce le retour de la Capri en version 100% électrique
-
Actuil y a 2 mois
“Moto & Rock : les bikers battent le rythme”, en librairie le 25/09/2024
-
Actuil y a 3 mois
Alain Delon : le dernier géant du cinéma français est mort
-
Actuil y a 2 mois
“Monstres : l’histoire de Lyle et Erik Menendez” sur NETFLIX. Retour sur cette affaire criminelle des années 90
-
Actuil y a 2 mois
“Coco avant Chanel” : ce soir à 21H00 sur ARTE
jean claude pascal
19/06/2021 at 7h32
belle moto, une version en 800 avec 80 ch je suis preneur
Selfbobber
28/12/2021 at 20h26
Vous donnez 120km/h et possible 130????? , tous les essais que j’ai consultés en français ou anglais démontrent un petit 110/115 maxi, la fiche technique arbore 114km/h vous avez une explication? Merci
Philippe Pillon
29/12/2021 at 7h53
Bonjour, ce chiffre est celui relevé sur le compteur lors d’un essai sur autoroute pour justement évaluer le max compteur de la moto, et la moto est allé jusqu’à 130, à bloc.