Essai de la gamme Softail Harley-Davidson : le Fat Boy reste le plus bestial
Pour célébrer les 40 ans de la gamme Softail, Harley-Davidson nous a conviés en Camargue pour enfourcher les modèles qui composent la gamme, au nombre de 8. Notre préféré demeure le mythique Fat Boy, qui reçoit davantage de chrome pour briller de mille feux !
La Camargue pour terrain de jeu
C’est aux Saintes-Maries-de-la-Mer que la marque Harley-Davidson a garé son gros truck pour nous présenter la nouvelle gamme Softail, qui fête ses 40 ans cette année. Une famille composée de 8 modèles ; Slim 107, Standard 107, Sport Glide 107, Street Bob, Breakout 114, Fat Bob 114, Low Rider S 114 et enfin, le Fat Boy 114.
Nouvelle suspension
8 machines fabriquées autour du même cadre, plus rigide et plus léger et un nouvel amortissement dissimulé sous la selle et réglable, ce qui n’est pas un luxe. Harley-Davidson nous a invités à essayer cette nouvelle gamme en insistant sur les nouvelles suspensions, qui marquent une nette évolution pour la marque de Milwaukee.
Le Fat Boy : notre modèle préféré
Notre préférence va, une fois de plus, au mastodonte Fat Boy, qui s’adapte parfaitement au gabarit de votre serviteur : 1m88 pour 94 kg. Conçu par Willie G. Davidson et Louie Netz (patrons du design Harley-Davidson à l’époque) pour la Bike Week de Daytona en 1988, Le Fat Boy a commencé à être produit en 1990.
L’origine du nom “Fat Boy”
À propos du nom Fat Boy, qui signifie « Gros Garçon » en français, Willie G. Davidson explique l’origine de ce choix dans son livre « 100 Years of Harley-Davidson » :
« Vous vous demandez probablement comment nous avons pu décider de choisir un nom comme « Fat Boy ». J’ai entendu beaucoup d’histoires à ce sujet, dont presque toutes sont fausses. Voici l’histoire véritable : il est difficile de trouver des noms qui récolteront tous les suffrages. Nous nous demandions toujours « Comment les gens vont-ils surnommer cette machine ? » et travaillions en réfléchissant avec cette question en tête. Nous cherchions l’inhabituel et peut-être même d’un peu irrévérencieux, parce qu’il y a quelque chose de réjouissant dans le fait de se moquer de ses produits de temps en temps. Pour moi, et pour beaucoup d’autres collaborateurs qui l’avaient vue, cette moto avait un look « fat », massif. Donc, les gens du marketing ont trouvé le nom de « Fat Boy ». Et tout le monde l’a adopté. »
Des chromes à gogo
Massif, il l’est toujours ce Fat Boy. Mais pour sa livrée 2021, il fait « péter les chromes » comme il se doit, avec son énorme fourche en chrome satiné qui est remplacée par du chrome brillant et pour sûr, ça pique les yeux. Parce qu’avec les caches-moteurs chromés, l’échappement 2-en-2 avec pare-chaleur chromé, les supports de garde-boue arrière chromés (sur lesquels un dosseret passager aux tiges chromées vient se clipser en quelques secondes), le cache-filtre à air Ventilator chromé et la console de réservoir chromée elle aussi, sans oublier les clignotants, l’entourage de phare et les roues pleines façon Lakester en aluminium, elle « claque » cette Fat Boy.
Pas de version A2
Le Fat Boy n’est proposé qu’avec le gros Twin 114 de 1 868 cm3 développant 93 chevaux. Une cavalerie suffisante, même si ce gros garçon massif accuse 317 kg sur la balance. Une motorisation qui ne permet pas la compatibilité avec le permis A2, possible uniquement avec les moteurs 107 (puissance limitée à 47 chevaux en version A2).
Un pneu de 240 mm
Côté pneumatiques, la démesure continue, puisque le Fat Boy est doté de larges pneus Michelin Scorcher de 160 mm à l’avant et de … 240 mm à l’arrière, le jeu de pneus le plus large proposé sur un modèle Harley-Davidson et le plus gros pneu de moto jamais produit par Michelin.
Notre essai
Le démarrage se fait « Keyless » c’est-à-dire sans clef, il suffit de l’avoir en poche. Le borborygme est typique des machines de Milwaukee, rocailleux, grave et puissant sur le Fat Boy, sans pour autant réveiller tous les voisins à chaque tournée de la poignée de gaz.
La hauteur de selle : 67,5 cm, rend la moto accessible à tous, même s’il faut tout de même une bonne longueur de bras pour bien manœuvrer la moto à l’arrêt. Mais en état de marche, tout est envisageable, même pour les plus petits d’1 mètre 60.
Maniabilité améliorée
Avec un cadre plus rigide et plus léger à la fois, une maniabilité améliorée, un nouveau bras oscillant, une suspension haute performance et un nouveau châssis (inaugurés en 2018), le Fat Boy peut prendre un angle d’inclinaison plus important, ce qui rend la moto plus agréable à piloter sur des parcours sinueux. Ses larges pneus en font un véritable rouleau-compresseur, qui s’avère malgré tout plus maniable que la précédente fournée.
J’ai été surpris par la tenue de cap en courbe, améliorée, qui permet d’enrouler les courbes à plus haute vitesse sans se déporter vers l’extérieur. Il suffit en fait d’appuyer sur le côté du guidon pour suivre le virage ; à droite pour tourner à droite et côté gauche pour virer à gauche. Attention : appuyer hein, pas pousser le guidon ! Et si on a suffisamment de bras pour ça, ça passe « comme une lettre à La Poste », même si le Fat Boy n’a rien d’un véhicule des PTT. Bon, blague à part, ce Fat est plus maniable ; il accélère fort, dispose d’un couple monstrueux qui le fait agréablement tousser en sous-régime et reprendre dès les plus bas régimes sans baisser la pédale de gauche.
Suspension améliorée
L’amortissement, annoncé comme une véritable progression par Harley-Davidson, m’a paru tout de même encore assez rigide et très ferme. Après un réglage de la molette placé sous la selle côté droit et gradué de 1 à 5, mes fesses m’ont dit merci mais la rigidité demeure, pas plus mal pour un bestiau de ce gabarit. En revanche, il faut faire attention aux trottoirs avec une garde au sol limitée à 11,5 cm.
Pour le confort, rien à dire à califourchon sur ce Fat Boy. La selle est moelleuse et suffisamment large. Buste droit, bras tendus et les pieds posés bien à plat sur les longs et larges repose-pieds, le pilote dispose d’un bon confort de conduite et de position.
En bref
Pour résumer concernant ce Fat Boy que j’avais déjà essayé dans sa version précédente, je dirais qu’il reste tout aussi bestial par le look, mais qu’il a gagné en tenue de route, tenue de cap et inclinaison de la machine. Il en devient plus rassurant si on veut arsouiller un peu, avec un freinage inchangé. Ce dernier reste perfectible mais s’avère efficace (ABS de série) si tant est qu’on n’hésite pas à « taper » dans les freins, il ne faut pas hésiter à écraser la pédale de droite et la poignée de freins pour stopper le bébé.
FICHE TECHNIQUE HARLEY-DAVIDSON FAT BOY MODELE 2021
Moteur
V-Twin Milwaukee-Eight 114 de 1868 cm3
Puissance: 93 chevaux
Transmission
Par courroie
Boîte de vitesses à 6 rapports
Dimensions/poids
Longueur : 2370 mm
Largeur : 985 mm
Hauteur de selle : 67,5 cm
Garde su sol : 11,5 cm
Poids : 317 kg en ordre de marche
Pneumatiques
Avant : Michelin Scorcher 160/60R18
Arrière : Michelin Scorcher 240/40R18
Suspensions
Avant : double fourche télescopique de 49 mm de diamètre
Arrière : mono amortisseur course de 43 mm précharge réglable manuellement
Freins
Avant : 1 disque de 300 mm avec étriers 4 pistons fixes
Arrière : 1 disque de 292 mm avec 2 pistons flottants
Réservoir : 18,9 litres dont 3,8 litres de réserve
Consommation : 5,5 litres aux 100 km
Tarifs
Coloris Vivid Black : 24 190 euros
Coloris couleur : 24 490 euros
Coloris bi-ton : 24 990 euros
Garantie constructeur : 2 ans
Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.
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PhildeLongwy
11/10/2021 at 17h10
Salut à tous les billets,
Je me suis payé, en septembre,un Fatboy 114 de 2018 avec 3800km.
J’étais quand même parti pour un road king…Bref, présentation faite, me voilà, chevauchant le gros…1ere enclenchée, démarrage, 1er rond point à 100 m…j’ai fait le tour 2fois, no problèmo !!
Arrivé sur l’autoroute, les choses sérieuses ont commencé, en effet, c’est un gros…monstre !!! Super accélération, tenue de route impeccable, assise plus que bien, position agréable, comme dans son fauteuil,regards étonnés des automobilistes que je doublais, le pied quoi!!
Je ne regrette pas ma décision, bonne route à tous et toutes
Richard Lalonde
18/11/2022 at 0h27
Changer mon breakout 2014 pour fat boy 2022 très heureux de mon choix position de conduite maniabilité et look classic