Motors
skateboard et hoverboard, les descendants du patin à roulettes
De tout temps, l’homme a voulu se déplacer plus vite. À pied, en roulant ou en volant. L’invention du patin à roulettes remonte à environ 250 ans en arrière. Retour sur un objet vintage, depuis le patin de notre enfance à l’hoverboard, en passant par le skateboard.
Tout électrique
Les appareils pour mobilité urbaine se sont considérablement développés et multipliés ces 20 dernières années. Aujourd’hui, les plus usités sont les trottinettes électriques, les gyropodes et les hoverboards (il en existe même des versions 4×4, capables de monter les trottoirs !), que l’on voit se déverser sur les trottoirs et les routes de nos cités urbaines, comme le skate electrique .
Tous ont un point commun, ils descendent du vintage patin à roulettes de notre enfance.
Jean-Joseph Merlin : inventeur du patin à roulettes
Faute d’archives, On ne sait pas officiellement qui est l’inventeur du patin à roulettes. Le néerlandais Hans Brickner serait le premier à avoir fixé des roulettes en bois sous ses chaussures, au début du 18ème siècle, mais la paternité de l’invention est également attribuée au belge Jean-Joseph Merlin, qui se serait inspiré du patin à glace en 1759, en alignant les roues les unes derrière les autres.
En 1789, le patin à roulette arrive en France en pleine révolution. À cette époque, on les appelle les « patins de terre ».
Le patin à roulettes : un usage qui se développe dès 1869
1819, le français Petibled dépose le premier brevet d’invention. En 1829, c’est l’anglais Tyers qui conçut un patin très proche de celui qu’on connaît en 2017. C’est un autre français : un certain Monsieur Legrange, qui développe l’usage du patin à 4 roulettes, à partir du 31 juillet 1869.
Le roller : symbole des années 90
À la moitié du 20ème siècle, le patin à roulettes se démocratise en France. Il est alors métallique, avec des roues de caoutchouc et des lamelles réglables en fonction de la taille des chaussures. Sur le roller qui arrivera dans les années 90, la chaussure fait partie du patin, il suffit juste de l’enfiler et d’avancer sur des roues positionnées en ligne.
Les années 90, c’est alors la grande mode du roller en France. Les parisiens se rassemblent par centaines dans les rues de la capitale le vendredi soir, encadrés par la police et bloquant la circulation afin de s’adonner à leur passion préférée : le roller en ligne !
Les allées du Bois de Boulogne se remplissent de patineuses enrobées de combinaisons fluos et moulantes, descendantes directes du « Roller » incarné par Jean-Hugues Anglade dans le film « Subway », réalisé par Luc Besson et sorti en 1985, faire du roller devient branché et sportif.
Arrivée du skateboard
C’est au milieu des années 70 que le skateboard fait son apparition en France (alors que les premiers modèles sont vendus aux États-Unis depuis 1956), où une trentaine de Skate-parks seront créés par les collectivités locales, entre 1974 et 1978.
L’hoverboard : rendu célèbre par Marty McFly
Équipé lui aussi de 4 roues, comme les patins à roulettes, le skate est une planche fixée sur 2 essieux, mais non raccordée aux pieds. Cette séparation permettant de créer des figures de style.
Son descendant direct dans les années 2010 sera l’Hoverboard. Rendu célèbre par Marty Mc Fly dans le film « Retour vers le futur 2 », l’hoverboard (entendez skateboard volant et sans roues) prendra vie grâce à la marque Lexus en août 2015 (lire notre article en cliquant sur ce lien).
L’hoverboard volant : un doux rêve pour le grand public
Mais faute d’une commercialisation en masse, l’hoverboard volant restera un doux rêve pour le grand public, puisqu’il faut un support de sol adapté au système de supraconduction. Il se transformera donc en hoverboard sur roues, un objet d’abord vendu cher, puis enfin devenu accessible en 2017 (on en trouve de 130 à 300 euros). Le mode de fonctionnement est simple : on penche les pieds en avant pour avancer ou en arrière pour ralentir et stopper. Pour tourner à droite : on appuie sur le pied droit, pour aller à gauche, on appuie sur le pied gauche.
Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.
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Éphéméride rétro : ça s’est passé un 7 septembre
Pierre
05/11/2017 at 13h15
Merci pour ce rappel historique des faits ! Le challenge de ces transports électriques est egalement de pouvoir trouver le bon équilibre entre le fait de faire un sport / exercice et le fait d’avoir un moteur électrique. Les innovations futures devront tenir compte de cela également, sinon ou est le sport !! 🙂
Marián Ponce Alegre
03/06/2021 at 16h20
Très interesant, surtout pour la sécurité sur les routes et pour se déboucher le tráffic. Je croix que toutes les innovations sont bonnes.