Rappelez-vous : le Vicks !

A l’instar du « SAC US » de notre adolescence, alors que nous nous cherchions sans parfois jamais nous trouver, ou de la colle « CLEOPATRE » qui à elle seule ramène n’importe lequel d’entre nous vers la petite enfance, il existe d’autres objets qui évoquent une partie de notre existence.

Le « PORTE SAVON MURAL » en fait partie, nous l’avons déjà évoqué, il y en a davantage dont un nouveau que nous avons ressorti de notre boîte à pharmacie : la pommade « VICKS VAPORUB » !
Qui n’a jamais utilisé ce produit pâteux, gluant, blanchâtre et dont le passage sous les narines aurait pu réveiller un mort ? L’histoire commence au début du 20e siècle aux Etats-Unis, lorsque Lunsford Richardson décide de fonder une entreprise de remèdes « maison », avec son fils H.Smith.

Après un voyage en France où les enfants de Lunsford Richardson étaient tombés malades, ce dernier concocte une potion destinée à décongestionner les voies respiratoires, sa composition ? De la menthe, du camphre, de l’eucalyptus, de l’huile de cèdre, de l’huile de noix et de muscade, de la vaseline, de l’essence de térébenthine et du Thymol.

Ce produit traditionnel allait faire la fortune de Richardson, grâce au côté naturel de la recette guérisseuse, et à son prix peu élevé. De bouches en oreilles le Vicks s’est fait connaître sans trop de publicité, jusqu’à tenir une place de choix dans les pharmacies familiales du monde entier. Le nom « Vicks » a été emprunté au frère de son inventeur : le Docteur Joshua Vicks.

Rappelez-vous, quand vous étiez enfant et que vous attrapiez un rhume. Votre maman avait le réflexe de sortir la pâte magique, et de vous en badigeonner le torse pour que les effets actifs des composants se propagent dans les bronches la nuit durant.

Utilisable en inhalation, le Vicks permettait également de déboucher les nez les plus obstrués, non sans vous décaper la tête avec ses effluves caractéristiques de camphre qui embaumaient toutes les pièces de la maison.

Une mixture qui existe toujours et qui a été rachetée par le leader mondial des produits de grande consommation : Procter & Gamble (127 000 salariés – Chiffre d’Affaire 2013 : 90 milliards d’euros).

Un produit simple, efficace et abordable devenu totalement vintage.

Philippe Pillon

Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.

www.monsieurvintage.com