"Discopath" : quand le disco transforme en serial-killer !

Le film canadien « Discopath » vient de sortir en toute discrétion, sans que personne ou presque n’en parle. C’est pourtant bien dommage tant ce film, inédit en salles, vaut le détour sous bien des rapports, à commencer par celui du vintage, sous couvert de slasher mélangé à un humour noir profond.

Discopath n’est jamais sorti en salles dans l’hexagone. Ce long métrage canadien, le premier du réalisateur Renaud Gauthier vient tout juste d’arriver en DVD, l’occasion de découvrir enfin cet opus tourné en 2013 avec dans les rôles principaux ; Jérémie Earp Lavergne, Ingrid Falaise, Sandrine Bisson et Christian Paul.

Dans les années 70, un jeune new-yorkais se transforme en serial-killer sous l’effet d’une musique bien particulière : le disco. Transformé en bête à tuer par le beat ravageur de ce style musical, incapable de gérer ses pulsions meurtrières, Duane Lewis devient un meurtrier en exil à Montréal.

L’intérêt de ce film réside dans le côté vintage de l’époque, ambiance « colle pelle à tarte » garantie, avec déco, costumes, voitures et life style de l’époque. L’exercice de mix entre la comédie et le film d’horreur est plutôt périlleux, mais Renaud Gauthier s’on sort plus qu’honorablement dans cet opus d’une heure vingt et une minutes, surprenant dans tous les sens du terme.

Jonglage entre la rigolade basique et le premier degré, Discopath réussit le pari de tenir en haleine tout en amusant le spectateur. Cerise sur le gâteau, le grain de l’image et tout l’habillage du film nous plongent véritablement dans les années 1970, comme s’il s’agissait d’un film réalisé en 1976 !

Un DVD à ne pas manquer pour tous les amoureux de vintage et des seventies.

Philippe Pillon

Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.

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