Dingo : il sublime les mécaniques !
Je me souviens très bien de mes petites virées chez le marchand de journaux, j’avais alors 17 ans pas plus. A chaque « descente » mensuelle, j’y prenais le magazine Photo, Chasseur d’Images qui venait de débarquer dans les kiosques et quelques mag’ de motos et voitures. A cette époque-là, il était rare de ne pas voir un ou plusieurs clichés d’un photographe hors-norme : Dingo, embellir de leurs couleurs saturées les pages glacées d’une des publications dont j’allégeais mon diffuseur de Presse.
30 ans plus tard, l’artiste est toujours là. Véritable référence dans le monde de l’automobile et de la moto, Monsieur Dingo officie toujours. Qui, d’un calendrier pour Furygan en 2012 dont le shooting a eu lieu en Espagne, qui d’un lancement de moto comme ce fût le cas pour l’attachante W650 ou encore l’adorable futur « Django » de chez Peugeot, qui ne devrait pas tarder à pointer le bout de son petit phare rond, Dingo est omniprésent.
Plutôt discret, bénéficiant d’une réputation sans précédent, le photographe a marqué les pages de nombreux magazines de sa patte indélébile. Son arme favorite est le Reflex 24X36. D’abord argentique, puis numérique. Cet inconditionnel du film inversible à traitement E6 avait dans sa cartouchière une poignée de munitions Fuji Velva, au rendu d’image impeccable.
Dingo a participé au lancement d’une dizaine de magazines, a travaillé pour une cinquantaine de marques auto/moto, réalisé environ 350 couvertures de publications, « shooté » pas loin d’un millier de modèles, créé 200 visuels et déclenché son obturateur 6 millions de fois. Fidèle à Fuji pour les films, ses focales de prédilection étaient et sont encore les 20 et 24 mm, ce qu’on appelle les « grands angles ». Passant d’un extrême à l’autre il apprécie d’autant les focales longues et travaille également au 600 mm. Sa signature ? Les couleurs saturées, des femmes à la Helmut Newton parfois, déshabillées souvent et des véhicules de rêve, sublimés par son prisme et son regard unique.
Un artiste qui représente la sensualité mécanique et féminine, le tout dans une explosion de couleurs ahurissantes, dont seul le photographe a le secret. Admirateur de Salvator Dali (dont on retrouve l’influence dans certains clichés), les photos de Dingo se regardent comme des tableaux, à l’instar de l’œuvre d’un artiste-peintre.
Ci-dessous, une vidéo de l’artiste, réalisée pour la marque de vêtements moto : Furygan

Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.
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