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Alimentation : mais où va-t-on ?
Entre les nanoparticules de plastique beaucoup plus présentes que ce que l’on pensait dans les bouteilles et les eaux minérales coupées à l’eau du robinet utilisant des traitements de purification interdits, vous seriez en droit de penser qu’on vous prend pour des lapins de six semaines. Et on peut le comprendre. Si tel est le cas, cet article ne ferait que renforcer cette impression, alors à vous de choisir si vous continuer de le lire, ou pas.
Qu’est-ce qu’on met dans le caddie ?
Faire ses courses est devenu une mission complexe voire même périlleuse en ces temps tourmentés. Complexe parce que l’inflation galopante oblige un grand nombre d’entre-nous à déambuler dans les rayons avec une calculette à la main, pour éviter de payer en caisse en cassant le PEL et périlleuse, parce qu’on ne sait plus trop ce qu’on ingère vraiment quand on pose un produit dans notre caddie.
Le plastique c’est dramatique
Les eaux dites “de source” ou “minérales” seraient coupées avec de l’eau du robinet et utiliseraient des traitements interdits, les bouteilles de plastique seraient gavées de particules de plastique, selon l’étude de la revue américaine PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) parue le 8 janvier 2024, à tel point que selon certains nutritionnistes, nous ingérerions l’équivalent d’une carte de crédit par semaine. Ce fait est extrêmement grave parce que ces nanoparticules de plastique pénètrent jusque dans nos poumons, nos organes et notre sang. Donc, en plus de polluer les océans, le plastique devient un problème sanitaire.
En pleine période de SIDA, l’année 1991, le groupe nantais Elmer Food Beat sortait une chanson baptisée “Le plastique c’est fantastique”, afin de promouvoir le port du préservatif. En 2019, le même groupe ressortait le morceau en changeant le titre, devenu “Le plastique c’est dramatique”, face au désastre écologique provoqué par ce matériau qui a envahi notre société à partir des années 70/80. On s’en serait bien passé.
Et les nitrites dans tout ça ?
Sans parler des nitrites, qui donnent cette jolie couleur rose bonbon à nos tranches de jambon et qui limitent le développement des bactéries, à l’origine entre autres de la salmonellose. Le hic, c’est que des chercheurs de L’INRAE, sous l’égide de l’INSERM, ont constaté début 2023 que les nitrites provoquaient diabète et hypertension.
Conservateurs et momification
Alors que faire ? Vu qu’en seulement 200 ans (depuis le début de la révolution industrielle) on l’a bien écorché cette belle planète, qui forte de ses 4,5 milliards d’années, doit bien rigoler au fond, en nous regardant, puisque le jour où nous aurons disparu de sa surface, elle se régénèrera d’elle-même, oubliant les petites poussières prétentieuses que nous étions. Et encore, il n’est même pas certain que, comme le disent les prêtres lors des funérailles, on redevienne poussière.
En effet, il apparaît de plus en plus dans les cimetières, en fin de concession, lorsque l’on retire un corps de son cercueil, que celui-ci soit étrangement conservé. Certains fossoyeurs et conservateurs de cimetière indiquent même que certaines personnes inhumées depuis une trentaine d’années donnent l’impression de l’avoir été depuis 1 semaine et ressortent comme …momifiées.
Vers la fin des cimetières ?
Certains pensaient que cela pouvait venir de la terre, polluée, qui ferait baisser le nombre d’insectes gourmands de chair humaine, mais une étude réalisée au Portugal par la chercheuse en anthropologie médico-légale à l’université de Coimbra, Angela Silva Bessa démontre que la terre est tout à fait normale. Selon la chercheuse, c’est un véritable problème qui dérange de nombreuses mairies, qui ne savent plus où enterrer les défunts, puisque les morts ressortis sont en bon état de conservation, comme momifiés. Alors qu’il suffit de 3 à 5 ans pour qu’un corps se décompose, on découvre aujourd’hui des cadavres enterrés depuis 40 ans, qui sont reconnaissables et en bon état de conservation.
De plus en plus de spécialistes soupçonnent que la raison de ces momifications surprenantes serait liée à notre alimentation. D’une part parce que nous ingérons de nombreux conservateurs dans notre alimentation moderne, mais également par la forte hausse de consommation d’antibiotiques, qui diminuent le nombre de bactéries en charge de la décomposition des organismes.
Chargés à bloc de conservateurs, d’antibiotiques et de particules de plastique, à quoi ressembleront les êtres humains du siècle prochain ? L’homme sera-t-il un individu aux os mous et malléables ? Serons-nous des éternels adolescents fluorescents dont le corps refuse de vieillir ? Les cimetières auront-ils disparus ? Puisqu’au fond si les cadavres ne se dégradent plus, il suffira de nous ranger dans un placard de la maison, entre un pack de bouteilles d’eau de “source” en plastique et les boîtes de conserve. Allez savoir …
Crédit photo : pixabay
Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.
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