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Le tonnerre s’est abattu à Saint-Denis les 9 et 13 août 2025, un an après le concert de l’hippodrome de Longchamp. AC/DC a investi le Stade de France pour deux soirées qui étaient promises au panthéon des shows XXL. Ce fût le cas. L’occasion parfaite de revenir sur une histoire unique, forgée par une fratrie hors norme, des riffs au cordeau et une constance artistique rarissime.

Les Young : une famille, huit enfants, une traversée

Les Young grandissent dans le quartier de Cranhill à Glasgow. Huit enfants, dont George (1946), Malcolm (1953) et Angus (1955), futurs architectes du son AC/DC. En 1963, frappée par la crise et l’“hiver du siècle”, la famille embarque dans le programme d’émigration britannique vers l’Australie, les fameux “Ten Pound Poms”, pour s’installer à Sydney. À l’arrivée, ils passent par le Villawood Migrant Hostel, sas de milliers d’Européens cherchant une vie meilleure. Cette migration va, littéralement, changer l’histoire du rock.

L’aîné George Young cartonne dès les sixties avec The Easybeats, puis devient, avec Harry Vanda (un des fondateurs des Easybeats, originaire des Pays-Bas), un producteur-mentor capital pour ses petits frères. Avec leur projet Marcus Hook Roll Band, George enrôle déjà Malcolm et Angus en studio en 1973 : première expérience d’enregistrement des futurs AC/DC.

Mais c’est la seule fille de la fratrie, Margaret Young, qui fit connaître le rock’n’roll à ses frères, avec Little Richard, Chuck Berry et Fats Domino.

Naissance d’AC/DC : pubs enfumés et idée de génie

Fin 1973, Malcolm et Angus fondent AC/DC à Sydney. Après quelques tâtonnements de line-up, le groupe donne son premier concert le 31 décembre 1973 au Chequers Nightclub. La première voix s’appelle Dave Evans et le premier 45 tours, Can I Sit Next to You, Girl, sort en juillet 1974. Très vite, une histoire familiale scelle l’identité du groupe : leur sœur Margaret propose le nom AC/DC, vu sur la plaque d’une machine à coudre. L’idée est simple et parfaite : courant alternatif/courant continu, soit l’énergie brute en deux lettres et un éclair.

Autre trouvaille durable : le costume d’écolier d’Angus, adopté dès 1974 sur suggestion… de Margaret encore. Image implacable, gimmick scénique inusable. Angus Young n’avait pas le temps de se changer lorsqu’il rentrait de l’école, pour aller jouer sur les petites scènes locales. C’est pour cette raison qu’il arrivait devant le public avec son costume d’écolier. Sa sœur Margaret lui prêta même un des costumes d’écolier de son fils.

Bon Scott : la flamboyance, puis le drame

À l’automne 1974, Bon Scott remplace Dave Evans. Voix râpeuse, bagout incendiaire : le cocktail colle au boogie acier des Young. Les premiers albums sont produits par Vanda & Young (High Voltage, T.N.T., Dirty Deeds, Let There Be Rock, Powerage). En 1979, l’arrivée du producteur Mutt Lange aiguise le son d’Highway to Hell et propulse le groupe dans la cour mondiale.

La trajectoire est stoppée net : Bon Scott meurt à Londres le 19 février 1980, “acute alcohol poisoning” conclu le coroner. Le chanteur du groupe avait été retrouvé mort dans une Renault 5 prêtée par un copain, après une soirée très (trop) arrosée passée avec les membres du groupe français Trust. AC/DC pense arrêter. Mais quelques semaines plus tard et à la demande des parents de Bon Scott, le groupe décide de continuer. Ils choisissent Brian Johnson (ex-Geordie), un chanteur conseillé par … Bon Scott lui-même avant sa mort. Le deuil se transforme en renaissance.

Photo en noir et blanc du chanteur du groupe australien AC/DC

Bon Scott, deuxième et iconique chanteur du groupe AC/DC. Jugé par les puristes comme le seul et unique chanteur d’AC/DC. Crédit photo : Ian Ransley©-Flickr-creative commons.

Back in Black : le coup de foudre planétaire

En juillet 1980, AC/DC sort Back in Black, album noir en hommage à Bon. Produit par Mutt Lange, enregistré aux Bahamas, il devient l’un des disques les plus vendus de l’histoire, 27 fois disque de platine RIAA aux États-Unis et près de 55 millions d’exemplaires estimés dans le monde. L’ouverture au tintement de cloche de Hells Bells (une vraie cloche coulée pour la scène) et la volée de tubes (Back in Black, You Shook Me All Night Long) scellent la légende.

Ils enchaînent en 1981 avec For Those About to Rock (We Salute You), et ses canons qui deviendront signature scénique autant que morceau-étendard.

Le chanteur du groupe australien AC/DC Brian Johnson en 1982 sur scène au Manchester Apollo.

Le 3ème et dernier chanteur d’AC/DC : Brian Johnson. Ici sur scène au Manchester Apollo, en 1982.

L’endurance : des années 90 à aujourd’hui

Après des hauts et des bas, AC/DC frappe encore très fort avec The Razors Edge (Thunderstruck, 1990), puis sera intronisé au Rock & Roll Hall of Fame en 2003. Viennent Black Ice (2008) et Rock or Bust (2014). La décennie 2010 est rude : Phil Rudd a des ennuis judiciaires, Brian Johnson s’arrête pour des problèmes d’audition, Axl Rose assure une partie des dates, surtout Malcolm Young s’éteint en 2017. Le groupe revient pourtant au studio : Power Up (2020) réunit Brian, Cliff Williams, Phil Rudd et Stevie Young autour d’Angus pour un vibrant salut à Malcolm.

En 2024-2025, AC/DC reprend la route pour la tournée Power Up. Le line-up live actuel associe Angus Young, Brian Johnson, Stevie Young, Matt Laug à la batterie et Chris Chaney à la basse. Deux dates françaises majeures ont été programmées au Stade de France, les 9 et 13 août 2025.

Leur son : un art de la simplicité… très sophistiqué

Le secret sonore d’AC/DC paraît évident et demeure difficile à égaler :

• La fabrique à riffs de Malcolm et Angus : boogie blues minimal, syncopes millimétrées, sens du vide et du rebond, souvent à deux guitares qui se répondent.
• La section rythmique : groove “terre-à-terre” implacable de Phil Rudd, basse carrée de Cliff Williams ou de leurs remplaçants, au service du riff.
• Des guitares sans artifice : Gibson SG d’Angus branchée quasi droit dans des Marshall hurlants, très peu d’effets. Une esthétique “plug-and-play” qui privilégie l’attaque, le médium et la dynamique.

À cela s’ajoutent des refrains scandables, des tempos live-friendly, une science du mid-tempo taillé pour les stades et une voix immédiatement identifiable, Bon puis Brian, minérale et puissante.

Les symboles : uniforme, logo, cloche et canons

Angus en uniforme d’écolier, c’est la mascotte du groupe : un personnage visuel unique, né dans les pubs de Sydney et devenu icône pop.

Le logo AC/DC, dessiné en 1977 par Gerard Huerta pour Atlantic, a fait le tour du monde sur les pochettes et les t-shirts : un des emblèmes les plus célèbres du rock. Gerard Huerta ne toucha cependant aucune royalties sur la vente de produits dérivés arborant son célèbre logo.

Sur scène, AC/DC aime les accessoires “sonores” autant que visuels : la cloche de Hells Bells et les canons de For Those About to Rock sont devenus des rituels cathartiques pour des foules entières. À l’époque de Bon Scott, ces artifices n’existaient pas. Seuls les rampes d’amplis Marshall, les spots et le costume d’écolier d’Angus Young servaient de décor.

Les clés d’un succès incroyable, cinquante ans durant

1. Un ADN clair et assumé : AC/DC ne change pas de cap. On ne vient pas chercher une mode, mais le même shoot d’énergie primaire, constamment affûté.
2. Une rigueur d’orfèvre : sous l’apparente simplicité, les arrangements sont chirurgicaux, la mise en place implacable, le son tenu.
3. Le live comme vérité : AC/DC a bâti sa réputation dans les pubs, puis les arenas et stades, en jouant fort, simple, ensemble.
4. Une marque puissante : logo, uniforme, iconographie et rituels donnent au public des repères immédiats.
5. Des partenaires clés : l’encadrement Albert Productions, la production de Vanda & Young, puis l’apport décisif de Mutt Lange ont transformé un groupe de pub rock en machine mondiale.
6. Des albums phares : Highway to Hell puis Back in Black ont fixé un standard éternel. Le second est tout simplement l’un des albums les plus vendus de l’histoire.

Repères chronologiques

• 1963 : la famille Young émigre d’Écosse vers l’Australie via le programme “Ten Pound Poms”.
• 1973 : formation d’AC/DC à Sydney, premier concert au Chequers le 31 décembre.
• 1974 : single Can I Sit Next to You, Girl (avec Dave Evans), puis arrivée de Bon Scott.
• 1975–1979 : cycle Vanda & Young, puis Highway to Hell (Mutt Lange).
• 1980 : décès de Bon Scott. Brian Johnson arrive. Back in Black explose tous les compteurs.
• 1981 : For Those About to Rock, canons et premiers numéros 1 US.
• 1990 : The Razors Edge et Thunderstruck relancent la machine au sommet.
• 2003 : intronisation au Rock & Roll Hall of Fame.
• 2014–2017 : Rock or Bust, problèmes de line-up, décès de Malcolm et George Young.
• 2020 : Power Up réunit le noyau historique en studio.
• 2025 : deux concerts au Stade de France les 9 et 13 août.

Albums studio d’AC/DC (par ordre chronologique)

1. High Voltage (Australie uniquement) – février 1975
2. T.N.T. – décembre 1975
3. High Voltage (version internationale) – mai 1976
4. Dirty Deeds Done Dirt Cheap – décembre 1976 (Australie/Nouvelle-Zélande/UK), + USA en 1981
Estimation des ventes : certifié 6 fois disque de platine aux États Unis (environ 6 millions)
5. Let There Be Rock – juin 1977
6. Powerage – mai 1978
7. Highway to Hell – juillet 1979
Vendues environ 7 millions d’exemplaires aux États Unis (certification 7 fois disque de platine)
8. Back in Black – juillet 1980
Estimation des ventes mondiales : ~50 millions, certification RIAA 25–27 fois disque de platine (25 à 27 millions aux USA)
9. For Those About to Rock (We Salute You) – novembre 1981
Estimation : ~7 millions de ventes mondiales, dont ~4 millions aux États Unis
10. Flick of the Switch – septembre 1983
Estimées à ~4 millions dans le monde, ~1 million aux USA
11. Fly on the Wall – juin 1985
~4,2 millions ventes mondiales, ~1 million aux USA
12. Who Made Who (bande originale et compilation) – mai 1986
~10 millions ventes dans le monde, ~5 millions aux USA
13. Blow Up Your Video – janvier 1988
~4 millions mondiales, ~2 millions USA
14. The Razors Edge – septembre 1990
~12 millions monde, ~5 millions USA
15. Ballbreaker – septembre 1995
~6 millions mercato global, ~2 millions USA
16. Stiff Upper Lip – février 2000
~4 millions vendues mondialement, ~1 million USA
17. Black Ice – octobre 2008
~6 millions d’exemplaires expédiés dans le monde dès décembre 2008
Estimations actualisées : ~8 millions mondiaux, ~2,5 millions aux USA
18. Rock or Bust – novembre 2014
~2,8 millions monde, ~500 000 USA
19. Power Up – novembre 2020
~1,4 million estimé (principalement streaming + ventes).

Le groupe de hard-rock australien AC/DC sur scène le 4 décembre 2009 en Argentine.

Son lieu de prédilection : la scène. Ici AC/DC en concert le 4 décembre 2009 en Argentine. Crédit photo : Ed Vill© – wikimedia

Pourquoi ces deux soirs au Stade de France comptent

AC/DC, c’est l’art des hymnes collectifs. Dans un stade, le groupe touche son élément naturel : riffs taillés pour 80 000 voix, rituels cathodiques, catharsis électrique. Et derrière les légendes et le merchandising, il reste l’essentiel : cinq musiciens qui, depuis un demi-siècle, jouent plus fort, plus juste et plus simple que tout le monde. N’hésitez pas à nous donner vos impressions si vous avez participé à l’un de ces concerts, peut-être les derniers donnés par le groupe ?

Le saviez-vous ?

1) AC/DC, véritable phénomène scénique, n’a sorti qu’un seul album live avec Bon Scott : “If you want blood, you’ve got it”, le 13 octobre 1978. Et il n’y en a eu qu’un également avec Brian Johnson : “Live” sorti le 29 octobre 1992.

2) C’est Mutt Lange, producteur sud-africain de l’album mythique “Highway to hell” qui conseilla de mettre des chœurs sur le tube éponyme de l’album.

3) “Highway to hell” fait référence à une route située près de Perth, entre le domicile de Bon Scott et son pub préféré. Très pentue sur la fin, à hauteur du fameux pub, cette route enregistrait de nombreux accidents (notamment de motards) d’où son surnom de “Highway to hell”.

4) Quand on pense à AC/DC, on imagine aussitôt des riffs électriques, des hymnes rock musclés comme Highway to Hell ou Back in Black, et la voix rocailleuse de Bon Scott ou Brian Johnson. Pourtant, dans les débuts du groupe australien, une chanson se démarque par son ton radicalement différent : Love Song.

Parue en 1975 sur la première édition australienne de l’album High Voltage, cette piste surprend par son atmosphère douce et presque romantique, très éloignée de l’énergie brute qui fera la marque du groupe. Avec ses mélodies plus apaisées, ses paroles tendres et une construction proche de la ballade, Love Song apparaît comme une curiosité dans la discographie d’AC/DC.
Bon Scott y adopte un chant plus posé et moins rugueux qu’à l’accoutumée, tandis que la guitare d’Angus Young délaisse les riffs incendiaires pour des lignes plus mélodiques. Ce décalage stylistique a d’ailleurs contribué à ce que la chanson soit rapidement mise de côté par le groupe, qui ne l’a quasiment jamais jouée en concert.

Aujourd’hui, Love Song reste un titre méconnu, souvent cité comme l’anti-AC/DC par excellence. Certains fans le voient comme un faux pas, d’autres comme une rareté touchante montrant une autre facette du groupe avant que son style ne s’affirme définitivement.

Quoi qu’il en soit, cette parenthèse plus douce est un rappel amusant : même les plus grands maîtres du hard rock ont parfois flirté avec la ballade… mais pour AC/DC, ce fut une expérience sans lendemain.

Au sujet de cette chanson, Angus Young déclarait : “Sur notre premier album, High Voltage, nous avons fait une chanson d’amour appelée Love Song. C’était très différent pour nous. Je ne savais pas si nous essayions de parodier les chansons d’amour de l’époque, parce que Bon avait écrit les paroles. Je ne me souviens même plus des paroles. Mais je me souviens de cette chanson parce que le type qui travaillait pour nous dans notre maison de disques nous a dit que c’était ce qui passait à la radio locale à l’époque : de la musique très douce. Il pensait que nous devrions sortir cette chanson, parce qu’elle serait probablement diffusée. Je me souviens avoir pensé : “Qui, de sensé, voudrait que ça sorte ?” Angus Young pense que c’est la chanson la plus regrettable du groupe AC/DC.

5) Le titre “Thunderstruck” est venu à Angus Young alors qu’un éclair avait frappé l’avion dans lequel il se trouvait en tournée. L’avion avait faillit se crasher.

6) Avant de fixer son look d’écolier, Angus avait essayé plusieurs costumes de scène : Spiderman, Zorro, gorille… mais c’est celui d’écolier (idée de sa sœur Margaret aussi) qui a fait mouche et qui est resté.

7) Avant de rejoindre le groupe, Bon Scott a exercé différents métiers, dont celui de facteur en Australie. Son énergie et son tempérament libre faisaient pourtant dire à ses proches qu’il était “l’employé le moins fiable du service postal”.

8) En 1975, lors d’un concert à Melbourne, Angus Young a été brièvement arrêté par la police… en plein milieu d’un solo, parce qu’il avait décidé de jouer en se jetant dans le public, créant un mouvement de foule incontrôlable.

9) Pour enregistrer le fameux son de cloche de “Hells Bells”, le groupe a fait fabriquer une vraie cloche de 2 tonnes par une fonderie britannique (John Taylor & Co). La première cloche coulée s’était fissurée, il a fallu en refaire une. La cloche de 2 tonnes fabriquée spécialement n’était pas encore prête. Le groupe a donc utilisé une version en carton avec des micros placés autour pour que Brian Johnson puisse chanter avec le bon timing en studio. Le vrai son de cloche a été intégré après.

10) Contrairement à d’autres groupes de rock des années 70-80, AC/DC n’a jamais cherché à changer de style pour coller aux modes (disco, new wave, glam). Ils ont toujours revendiqué : “We’re a rock’n’roll band, nothing more, nothing less.”

11) Souvent dans l’ombre d’Angus, Malcolm Young composait pourtant la majorité des riffs et veillait à l’orientation artistique du groupe. Ses camarades disaient qu’il était le “chef silencieux”, préférant rester loin des projecteurs.

12) Lors de l’enregistrement en 1977 de l’album “Let there be rock”, les Young ont poussé leurs amplis Marshall tellement fort que le producteur Harry Vanda craignait une panne généralisée du matériel. Résultat : le son ultra brut qui fait la réputation du disque.

13) L’album “Back in black” a été enregistré aux Compass Point Studios aux Bahamas. Le groupe logeait dans une maison réputée hantée, ce qui ajoutait une ambiance pesante. Brian Johnson a raconté avoir entendu des bruits étranges pendant ses prises vocales nocturnes.

14) Bon Scott et Brian Johnson avaient pour habitude de chauffer leur voix au whisky. Bon préférait le Jack Daniel’s, Brian plutôt le Bell’s. Les producteurs disaient en plaisantant que “la bouteille faisait partie de la session”.

15) En 1977 à Sydney, lors d’un concert en extérieur sous la pluie, Angus a pris une décharge électrique en touchant son micro. Il s’est écroulé, mais est revenu sur scène… après un passage express à l’hôpital.

16) À 20 ans, lors d’un concert à Sydney, Angus Young a fait un malaise. Les pompiers sont venus le chercher sur scène… et il a continué son solo de guitare allongé sur la civière pendant qu’on l’évacuait. Le public a cru que c’était une mise en scène !

17) Angus Young passait régulièrement en backstage lors des premiers concerts, afin de respirer de l’oxygène en bouteille et tenir le choc.

18) Au tout début, AC/DC a accepté de jouer dans un bar australien contre de la bière gratuite. Ils ne pensaient pas que ça deviendrait une tournée mondiale plus tard !

19) Sur scène, Malcolm Young surveillait toujours les tempos. Si le batteur Phil Rudd accélérait trop, il se retournait et lui lançait un regard noir qui suffisait à recadrer la section rythmique.

20) La fameuse “Rosie” de Whole Lotta Rosie est inspirée d’une vraie groupie australienne que le groupe croisait régulièrement. Elle pesait plus de 120 kg et revendiquait avoir eu plus de 30 amants rockers. Bon Scott a décidé d’en faire un hommage.

21) En 1991, lors d’un concert en Californie, un couple de fans a été invité à monter sur scène par Brian Johnson. Ils se sont dit “oui” devant 50 000 spectateurs, avec AC/DC en témoins improvisés.

22) Lors d’un concert en 1978, un fan a sauté sur scène et a arraché la casquette d’écolier d’Angus. Plutôt que de s’énerver, Angus a improvisé une poursuite en courant derrière lui, guitare en main, tout en continuant à jouer son solo.

23) Le logo “éclair” créé en 1977 est aujourd’hui l’un des plus rentables du rock. Les seuls revenus de merchandising (tee-shirts, casquettes, posters) rapportent plusieurs dizaines de millions de $ par an au groupe.

24) Lors de la tournée Black Ice (2008), le groupe avait affrété un train décoré aux couleurs d’AC/DC en Allemagne, qui transportait les fans vers le stade. Le train est aujourd’hui un objet de collection pour les passionnés de rock et de chemins de fer.

25) Avant d’être auditionné pour intégrer le groupe AC/DC, Brian Johnson avait repris son job de mécanicien chez le constructeur automobile Leyland. Ex-chanteur de Geordie, Brian interpréta les morceaux “Nutbush City Limits”, écrite et composée par Tina Turner, et “Whole Lotta Rosie” du catalogue AC/DC.

Longue vie à AC/DC et … Let there be rock !

Crédit photo de UNE : Harry Howard Potts© - wikimedia. Angus Young sur la scène du Manchester Apollo, Angleterre, en 1982.
Philippe Pillon

Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.

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