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Machine à écrire vs Parcoursup : 6 différences avec le Bac des années 50 !

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Bac 2023 ; jeune fille en rouge devant tableau noir

Le baccalauréat, ce rite de passage quasi mythique pour des générations de lycéens, a sacrément changé depuis l’époque des Trente Glorieuses. Alors que la session 2025 vient de livrer ses résultats, avec un taux de réussite global de 90,9 % toutes filières confondues, on est loin, très loin, de l’épreuve élitiste des années 50 et son taux de réussite de 65% environ. Accrochez-vous, on remonte le temps pour découvrir les 6 différences les plus croustillantes.

Bac 2023 ; jeune fille en rouge devant tableau noir

1ère différence : la durée de l’examen du bac

Dans les années 50 : L’examen était un sprint concentré sur 3 à 4 jours. Une épreuve par jour, et l’affaire était pliée. C’était intense, mais rapide.

Aujourd’hui (Bac 2025) : C’est une course de fond ! Avec la réforme, les épreuves du baccalauréat s’étalent sur une bonne partie de l’année de Terminale. Selon le calendrier officiel du ministère de l’Éducation nationale, les élèves passent leurs épreuves de spécialité en juin, puis la philosophie et le Grand Oral quelques semaines plus tard. Le tout est complété par le contrôle continu qui compte pour 40 % de la note finale. Fini le coup de poker sur une semaine, bonjour la gestion du stress sur plusieurs mois.

2ème différence : le nombre de matières

Dans les années 50 : Le menu était simple et imposé. Les matières fondamentales (français, maths, histoire-géo, langues) constituaient l’essentiel du programme. Pas de place à la fantaisie.

Aujourd’hui (Bac 2025) : C’est un buffet à la carte ! Les élèves de la voie générale choisissent deux enseignements de spécialité parmi 13 possibilités (allant des mathématiques à l’histoire-géo, géopolitique et sciences politiques en passant par les arts ou les sciences de l’ingénieur). À cela peuvent s’ajouter des options plus originales pour gagner des points, comme le surf, la lutte bretonne (gouren) ou le théâtre. Une personnalisation impensable pour les bacheliers de l’époque.

3ème différence : le niveau de difficulté

Dans les années 50 : Le bac était un graal. Comme le souligne l’historien Antoine Prost, moins de 5 % d’une classe d’âge obtenait son baccalauréat. Le taux de réussite des candidats avoisinait les 60/65 %. C’était un diplôme qui distinguait une véritable élite intellectuelle.

Aujourd’hui (Bac 2025) : Le diplôme s’est largement démocratisé. En 2025, plus de 660 000 candidats ont obtenu leur diplôme, et près de 80 % d’une classe d’âge est aujourd’hui bachelière. Le taux de réussite record de 95,7 % pour le bac général en 2025 illustre cette massification. La critique d’une baisse de niveau est récurrente, mais elle reflète surtout une volonté politique de qualifier un maximum de jeunes.

4ème différence : le format de l’examen

Dans les années 50 : L’écrit était roi. L’examen se résumait à une série de compositions et de dissertations sur table. L’oral était quasi inexistant, sauf pour le redouté oral de rattrapage.

Aujourd’hui (Bac 2025) : La parole compte ! L’épreuve du Grand Oral, qui pèse un coefficient 10 en voie générale, a bouleversé la donne. Les élèves doivent argumenter, défendre un projet et montrer leur éloquence. De plus, comme mentionné, le contrôle continu (40 % de la note finale), basé sur les résultats de l’année, a considérablement réduit la part du hasard des examens finaux.

5ème différence : débouchés professionnels

Dans les années 50 : Le bac était un véritable sésame. Il ouvrait directement les portes des carrières prestigieuses dans l’enseignement, le droit, la médecine ou la haute fonction publique. C’était un diplôme terminal qui assurait un statut social et un emploi.

Aujourd’hui (Bac 2025) : Le bac n’est plus qu’une clé pour démarrer le moteur. Il est devenu une condition quasi obligatoire pour accéder à l’enseignement supérieur via la plateforme Parcoursup. Selon les données de la DEPP (la direction des statistiques du ministère), la quasi-totalité des bacheliers généraux poursuivent leurs études. Le bac n’est plus une fin en soi, mais le début d’un parcours de spécialisation devenu indispensable sur le marché du travail.

6ème différence : l’informatisation de l’examen

Dans les années 50 : Tout était analogique. De l’inscription sur formulaire papier à la composition au stylo-plume, en passant par les résultats affichés fébrilement sur un panneau dans la cour du lycée.

  • Aujourd’hui (Bac 2025) : L’écosystème du bac est entièrement numérique. Si les épreuves finales restent majoritairement manuscrites, toute la gestion est informatisée : l’inscription se fait sur la plateforme Cyclades, l’orientation post-bac sur Parcoursup, et les résultats sont consultables en ligne à une heure précise. Fini l’attente angoissante devant les grilles, bonjour le “rafraîchissement” frénétique de la page web !

Pour résumer  

En conclusion, le baccalauréat en France a connu de nombreuses évolutions depuis les années 50, notamment en ce qui concerne la durée de l’examen, le nombre de matières, le niveau de difficulté, les épreuves pratiques et le format de l’examen.

Ces évolutions ont été motivées par des facteurs tels que la massification de l’éducation, la diversification des parcours scolaires et la prise en compte croissante des compétences pratiques dans le monde professionnel et universitaire.

Cependant, malgré ces changements, le baccalauréat demeure un examen emblématique de l’éducation en France, avec une place importante dans la vie des élèves et de la société française mais nettement moins au niveau de la vie active.

On attend vos souvenirs ou autres anecdotes sur le Bac !

 

Philippe Pillon

Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.

1 Commentaire
1 Commentaire
  1. Barliet

    24/07/2023 at 12h18

    Dans les années 50 le bac était en 2 parties, une se passait en fin de première et si le candidat était reçu il était autorisé à passer en terminale. A la fin de la terminale on passait la deuxième partie du bac. Pour chaque partie il y avait de épreuves écrites concentrées sur 3 jours. Si le candidat avait la moyenne a lecrit il était admis aux épreuves orales. Si le candidat échouait à l’oral il avait le droit de repasser cet oral à la session de septembre

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