Connect with us

Life

Y'a quoi c'soir à la téloche ?

Publié

le

Rubber_02

Pour celles et ceux d’entre vous qui ne se couchent jamais avant minuit, un film particulier sera diffusé ce soir sur la chaîne ARTE : Rubber. Pour vous mettre sur la piste, « rubber » signifie « caoutchouc » en français, et pour vous aider encore, je dirais qu’il y en a des « neige », « cloutés », « slick », « pluie », « taille basse » etc. … Vous y êtes ?

Rubber raconte l’histoire d’un pneu. Oui je sais dit comme ça c’est bizarre, mais j’ai oublié de vous dire un truc ; avant de visionner Rubber, laisser votre conscience au vestiaire, et votre conception habituelle du cinéma, parce qu’avec ce 3e long métrage de Quentin Dupieux, on entre dans le « non-sens », le « no-reason » et le surréalisme.

Rubber_04

Ce long-métrage, tourné avec 2 appareils photos numériques Canon D5 nous présente une foule de spectateurs qui observent le film que le spectateur visionne, à l’aide de jumelles. Témoins de notre propre visionnage, ils deviennent acteurs et spectateurs de ce film qui possède un côté vintage indéniable, parce qu’il réunit à la fois le Western spaghetti, le road-movie, le slash-movie et le gore.

Mélange de George A. Romero pour la partie gore, et de Steven Spielberg pour son influence « Duel », Rubber est malgré tout bien barré. Pensez-donc, un pneu capable de se déplacer seul, doté de sentiments puisqu’il s’attache à une belle brunette : Sheila, interprétée par l’actrice française Roxane Mesquida, déambule dans un désert à la Tarantino, capable d’exploser la tête de tout ce qui bouge, et le dérange.

Rubber_05

Avec Rubber, ça passe ou ça casse, c’est aussi simple que ça. On aime ou on déteste, pas de demi-mesure. Le film commence par un monologue du shérif « Shad » interprété par l’acteur Stephen Spinella, qui s’interroge :

« Pourquoi dans le film de Steven Spielberg E.T. est-il marron ? Pourquoi dans Massacre à la tronçonneuse personne ne va jamais aux toilettes ? Pourquoi dans Love Story, les deux personnages tombent-ils amoureux ? Pourquoi dans Le pianiste de Polanski, ce type doit-il toujours se cacher alors qu’il joue super bien du piano ? »

Rubber_15

Le ton est donné, on est bien dans un film « no-reason » où tout est possible, débridé, une porte d’entrée vers le surréalisme. A noter que la bande son est plutôt sympa, elle a été écrite par Gaspard Augé.

Thomas Agnelli, critique de cinéma pour le magazine « Première » écrivait à la sortie du film en novembre 2010 : « Si le surréalisme de Dupieux impose que l’on vienne à lui, son humour déjanté et son rejet du commercialement correct forcent le respect. »

Rubber_16
Bonne journée du 14 juillet, et bonne soirée cinéma avec « Rubber » sur ARTE à 22.40 !

Je souhaite écrire un commentaire !

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Tendance