Eli Wallach nous a quitté
“J’ai joué plus de bandits, de voleurs, d’assassins, de seigneurs de guerre, d’agresseurs ou de mafieux qu’on peut en compter ». Eli Wallach, après avoir reçu un Oscar d’honneur en 2010.
Eli Wallach vient de nous quitter à l’âge de 98 ans. Un homme âgé bien sûr, mais qui représente tellement de choses, pour le cinéma, le public, pour moi qui l’ai tant regardé dans les westerns spaghetti qu’il incarnait à merveille, avec sa « gueule » de cinéma. Parce qu’une « gueule » il en avait une Monsieur Wallach, alors qu’on lui aurait donné le bon Dieu sans confession à ses débuts, lorsqu’en 1956 il tournait au cinéma dans le film « Baby Doll » d’Elia Kazan.
Puis le cinéma de Sergio Leone a buriné son visage, comme s’il était passé sous le grill d’un barbecue italien chauffé au rouge. Son innocence d’acteur a disparu comme si la compagnie de Clint Eastwood et Lee Van Cleef avait fait de lui un autre personnage. Ce dernier devint malin, espiègle, calculateur, fourbe, méchant, revanchard, tordu, drôle, émouvant, sarcastique mais tellement attachant.
Il est la quintessence même du peureux des westerns, le courageux en groupe qui se sentant dépassé devenait mielleux à souhait pour se sortir de toutes les situations. Une « gueule », un regard, une langue bien pendue, adorateur des gros mots et fourberies. Sergio Leone lui donna le rôle du truand dans le film « Le bon, la brute et le truand » réalisé en 1966.
Le bon était interprété par Clint Eastwood, et la brute, par une autre « gueule » du cinéma : Lee Van Cleef.
Le magazine Première rend hommage à ce grand acteur américain, né à New-York le 7 décembre 1915, et décédé dans la même ville le 24 juin 2014, au travers de son site Première.fr, par une rétrospective de l’acteur au travers de douze films dans lesquels il joua. Vous pouvez la consulter en cliquant ici.
Adieu Monsieur Wallach, adieu Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez, tu vas nous manquer.

Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.
-
Cinéma4 semainesTarantino : top films , les secrets, et références cachées dans ses films
-
Cinéma4 semainesDjango Unchained : pourquoi le film culte de Tarantino continue de diviser
-
Auto3 semainesFacel Vega FV : comment cette GT française est devenue une icône
-
Cinéma3 semainesLe cinéma, est-ce que c’était mieux avant ?



Bonjour et merci pour cet article concernant notre Love Blonde
Il n'y a pas Peter Frampton sur Flagrant délit. Celui-ci a participé à l'album "sans nom" (rivière ouvre ton lit).…
Qe elle tristesse une Alpine electrique Ce ne sont pas les seuls la fin d une époque La voiture electrique…
Un film qui a déjà 40 ans comme le temps file. J'adore Harrison Ford. Je le regarderai volontiers à nouveau…
Ace Frehley's death marks the end of an era for KISS, and his pioneering glam rock style continues to influence…