Art
"CATS" au théâtre Mogador : ça ronronne sans jamais feuler
La grande Première de la comédie musicale CATS avait lieu ce soir à Paris, sur les planches du théâtre Mogador. Née à Londres il y a 35 ans, les greffiers Jellicles ont plus ronronné que miaulé, sans vraiment nous convaincre.
CATS n’avait pas emballé la critique lors de sa première tournée parisienne en février 1989. Le public avait malgré tout répondu présent en masse, faisant de ce spectacle félin un véritable succès.
Les Jellicles (chats qui se donnent rendez-vous une fois par an au grand bal des chats) sont de retour à Paris. Nous sommes allés les voir. Le décor est réussi, entrant jusque dans la salle il dépeint à l’échelle d’un chat une décharge où une vieille guimbarde côtoie une cuisinière usée, de vieux pneus et quelques roues tordues.
Côté éclairage rien à redire, tout est parfait. Petit bémol : l’orchestre joue en coulisse, ce qui retire de la chaleur à l’ensemble. Le spectacle commence, les chats traversent la salle pour rejoindre la scène, amusant le spectateur.
Une fois les artistes regroupés face au public, la magie n’opère malheureusement pas. Deux grands reproches ; quelle est l’histoire ? Et que disent les protagonistes ?
Le synopsis est effectivement mal amené, opaque et pas très compréhensible. Parlée (beaucoup) et chantée, la comédie musicale a malgré tout du mal à être comprise de tous. Où veulent-ils en venir ? Qu’est-ce que ça raconte vraiment ? Bref pour le spectateur lambda qui ne s’est pas renseigné avant de venir, difficile de comprendre le sens de ce conte.
Le travail de chorégraphie est là, le chant est bon, mais cela manque de clarté, de rythme aussi avec de trop nombreux blancs ou coupures qui auraient pu être évités. Ces greffiers ronronnent tout au long du spectacle, sans jamais miauler franchement, encore moins feuler ou grogner parce que le chat reste un félin et quand il veut, il grogne.
Pour mieux comprendre le spectacle quand vous irez le voir, il raconte l’histoire de chats : les Jellicles, qui se retrouvent une fois par an au grand bal des chats, donné dans une décharge municipale. Le chef des félidés : le vieux et fatigué Deuteronome arrive pour choisir en fin de nuit le matou qui renaîtra de ses cendres pour changer de vie.
Pour la musique, CATS est du Music-Hall, intégrant même des claquettes. Variété et Rap s’y intègrent également, mais la musique manque de punch, de puissance et de rythme. Ça ronronne, sans jamais décoller à notre plus grand regret.

Créateur de MonsieurVintage, Philippe est un passionné de belles mécaniques, de voyages et d’objets qui ont une âme. À travers son regard, chaque moto, voiture ou destination raconte une histoire, dans une quête d’authenticité et d’élégance intemporelle.
-
Fashion1 mois
GOOD AMERICAN présente SUMMER & THE CITY, une ode sensuelle et moderne aux années 90
-
Actu Vintage1 semaine
Une énième version de Dracula, réalisée par Luc Besson, vaut-elle la peine d’être vue au cinéma ?
-
Cinéma1 mois
Un été avec Tarantino : ARTE déclenche le compte à rebours sanglant dès le 22 juin
-
Auto4 semaines
Orages de grêle, carrosseries cabossées : quelles couvertures par votre assurance auto ?
Bonjour Fabien, vous avez tout à fait raison : l'offre break est beaucoup plus réduite et quand on sait qu'ils…
Je cite : le SUV a remplacé le break dans le cœur des familles modernes Peut-être est-ce parce que l'offre…
Merci pour ces astuces pratiques ! J'ai trouvé la méthode pour bloquer un site très utile, surtout pour réduire les…
Faut pas s'aimer pour rouler avec une moto sois disante française mash.. la gt surtout : à mourir de rire..…
Merci pour cet article captivant sur le vintage, une belle plongée dans l'histoire des objets rétro.