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Fashion

La mode est-elle vraiment un éternel recommencement ?

Publié

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Dernière mise à jour : 8 mars 2022

mode homme
La mode est un éternel recommencement”, une phrase que l’on attribue souvent à Coco Chanel sans savoir vraiment si c’est elle qui l’a prononcée. Il n’empêche que la mode se renouvelle régulièrement, c’est un fait et les “marronniers” du style n’en finissement pas de ressurgir à chaque saison, confirmant simplement que le passé a de l’avenir, faisant de notre slogan une réalité quotidienne notamment dans la mode.
costume rouge pour homme avec cravate rouge et chemise blanche

La mode : un éternel recommencement. Source image : Pixabay

Un changement biannuel

Avec deux collections par an ; saison printemps/été et saison automne/hiver, la mode est un secteur en mouvement permanent. Journalistes mode, prêt-à-porter et enseignes suivent de près ces deux rendez-vous afin de connaître les nouvelles tendances et proposer aux lecteurs et clients les produits qui colleront à l’air du temps du moment.

Mode et style

Pour s’y retrouver, certains supports alimentent régulièrement leurs lignes par un contenu éditorial dédié, comme on en trouve sur ce blog mode pour homme. Un moyen de connaître les nouvelles ou futures tendances. “La mode se démode, l’allure est intemporelle” disait Coco Chanel, c’est la raison pour laquelle elle se renouvelle continuellement. À vous de créer l’allure, ou le style qui, lui aussi, restera alors que la mode passera, selon Yves Saint Laurent.

Cette mode est bien en mouvement permanent, d’une part parce qu’elle reflète la société et d’autre part, parce que c’est d’abord une économie et que la nouveauté fait vendre.

Mode homme : une évolution permanente

Il y eut les culottes, puis les pantalons, l’époque où le style reflétait un positionnement social (tendance aujourd’hui disparue), le chapeau haut de forme, la redingote, puis la mode cesse d’être dictée par la cour, mais par les gens de plume, ouvrant un nouveau style qualifié de “dandysme” et venant d’Angleterre à la fin du XVIIIème siècle. L’élégance bourgeoise le remplacera au milieu du XIXème siècle, pour laisser place au début des années 1880 au “complet-veston”, nouveau souffle une fois de plus insufflé par le Royaume-Uni.

La fin de la première guerre mondiale marque une phase de prospérité. Les hommes consomment davantage et les activités de loisirs se développent. Les vêtements doivent être plus souples, plus fluides et agréables à porter. Le tweed et la flanelle font leur apparition dans les dressings masculins bref, la tenue décontractée est née. Venus d’Angleterre et notamment de Londres, de nouveaux habits arrivent en France ; pull-overs et sweaters aux motifs jacquard et couleurs vives arrivent dans l’hexagone.

Au début des années 30, le complet-veston devient la norme de l’élégance. Le gris et le bleu dominent alors que les épaules s’élargissent. Une nouvelle silhouette qui perdurera jusqu’au début des années 40. Au sortir de la seconde guerre mondiale, l’homme adopte une allure néo-édouardienne, faite d’une silhouette étriquée, avec veste longue, pantalon cintré, cravate fine et chapeau melon. Une tendance remplacée par les teddy boys, influencés par le rock’n’roll, portant jeans et blousons de cuir noirs.

Le début des années 60 marquera une révolution dans le monde de la mode masculine (et féminine). Le prêt-à-porter s’impose, au même titre que l’androgynie. On ose les couleurs et les vêtements unisexes, les teintes acidulées explosent, comme les vitrines des magasins Monoprix ou Prisunic, qui mettent la mode en avant.

C’est aussi dans les années 60 que les tenues les plus extravagantes feront leur apparition, ainsi que les costumes en velours, les pantalons serrés en haut et larges en bas (le début des célèbres “pattes d’éléphant”), le col officier, les jeans, les pulls col roulés, blousons…

Les années 70 seront celles des cheveux longs, des couleurs bariolées, des jeans pattes d’eph, de la chemise cintrée et colorée, alors que les eighties feront la part belle aux pantalons flottants, aux épaules larges, les années 90 au casual wear et enfin les années 2000, aux vêtements décontractés qui s’installent en même temps que l’athleisure, l’explosion du “bling-bling”, les manteaux chauds (et oui, les fumeurs devaient sortir du restaurant pour griller une cigarette), les camouflages et autres jeans de luxe.

Oui, la mode est un éternel recommencement mais il demeure toujours des classiques, qui ont régulièrement leur place dans les défilés et au sein de nouvelles marques de mode qui naissent. C’est le cas de la mini-jupe et des pantalons pattes d’éléphant. Deux vêtements qui à eux seuls représentent une époque faite d’insouciance, de liberté et d’espoir. Trois ingrédients qui ont aujourd’hui malheureusement disparus, entre la pandémie de Covid-19, la pollution, les catastrophes écologiques, le chômage et depuis peu, la guerre en Ukraine.

Le passé nous rassure, le présent nous inquiète et le futur nous fait peur. C’est la raison pour laquelle le vintage n’a jamais eu autant de succès qu’aujourd’hui. Simplement parce qu’il apaise, tout en rappelant des souvenirs d’une jeunesse oubliée. Mais n’oubliez pas que “L’élégance est la seule beauté qui ne se fane pas” (Audrey Hepburn), alors cultivez-la, vous rayonnerez pour toujours.

Crédit photo : Pixabay
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  1. Je suis le rédacteur en chef de LE JOURNAL FERGUSON et je suis en mesure de vous fournir des éléments…

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