Fashion
La robe Mondrian d'Yves Saint Laurent
En décembre dernier s’est tenue une vente aux enchères de la pièce la plus exceptionnelle réalisée par Yves Saint Laurent : la robe Mondrian. Revenons sur un vêtement qui valut à YSL le surnom de « Roi de Paris » par la Presse américaine.
C’est en 1965 qu’on observe le mariage entre la mode et l’art grâce à Yves Saint Laurent. Grand collectionneur d’art et mécène, YSL décide de transposer et rendre hommage à la plus célèbre toile de l’artiste Piet Mondrian sur une robe qui sera présentée lors du défilé automne-hiver 1965.
Elle deviendra vite l’un des best-sellers mondiaux de l’histoire de la mode. Son audace lui permet d’être citée dans les plus grands magazines de mode de l’époque, comme « ELLE » ou le « NEW-YORK TIMES ».
La robe Mondrian est en totale rupture avec l’image des designers de l’époque qui continuent de travailler sur des coupes dessinant la taille de la femme pour la sculpter. La robe Mondrian elle, est de coupe droite, des bandes de jersey de couleurs primaires sont incrustées les unes aux autres pour qu’elles paraissent immobiles lorsque la robe est en mouvement. Un clin d’œil au style de Courrèges de l’époque.
Le créateur a véritablement la volonté de s’adresser à une clientèle plus jeune et pop : « J’en ai marre de faire des robes pour des milliardaires blasés » avait-il déclaré à l’époque.
Une vente aux enchères intitulée « Mode vintage et contemporaine » a eu lieu à Paris, plus précisément à Drouot. Ce sont 425 pièces d’exception qui ont été présentées, dont l’iconique robe Mondrian. Créée en plusieurs exemplaires, celle qui a été présentée contenait seulement un léger détail rouge. Elle a été acquise pour 7 000 euros le 16 décembre 2014.
Les pièces de luxe de seconde main ont de plus en plus de succès dans les ventes aux enchères et constituent un véritable business. Pour certains, investir dans du vintage est preuve d’originalité.
Cette effervescence s’accroît d’autant plus que les maisons de luxe rééditent de plus en plus leurs pièces iconiques. Mais une pièce vintage a davantage de valeur.
«Des pièces de Vionnet, Schiaparelli ou Poiret du début du XXe siècle atteignent toujours des prix exceptionnels. Tout comme un tailleur New-Look de Christian Dior ou un Chanel du temps de Mademoiselle (4 000 euros chez Didier Ludot). Plus récemment, les collections de prêt-à-porter d’Hermès époque Margiela, les premières créations des japonais comme Issey Miyake et Comme des Garçons, ou encore du YSL avant 80’s se vendent bien, car elles correspondent aux dernières périodes de créativité libre », explique Olivier Chatenet (Styliste et Directeur Artistique de Mode) dans le magazine Grazia.
Fondateur du site MONSIEUR VINTAGE le 14 février 2014, Philippe est issu de la presse écrite automobile : Auto Plus, Sport Auto, Auto Journal, Décision Auto, La Revue Automobile et La Centrale. Il collabore également au magazine EDGAR comme responsable de la rubrique auto/moto.
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CHARLOTTE
29/05/2016 at 10h05
COOL MERCI
Jeanmichel Jacqueline
03/06/2017 at 22h22
Je n’arrive pas à me faire à son départ;pour moi il est toujours là.Je m’inspire de ses créations pour habiller des poupées mannequins depuis des années.Merci à Pierre Berger de l’avoir tant aimé.